éd
Métailié - février 2005 - 288 pages
titre
original : Mýrin
Traduction
: Eric Boury
Prix
Clé de verre du roman noir scandinave 2002
Prix
Mystère de la Critique - 2006
Prix
Cœur Noir - 2006
éd
Points - juin 2006 - 336 pages
Ce qu'en dit l'éditeur :
Pourquoi
l'inspecteur Erlendur use-t-il sa mauvaise humeur à rechercher
l'assassin d'un vieil homme dans l'ordinateur duquel on découvre des
photos pornographiques immondes et, coincée sous un tiroir, la photo
de la tombe d'une enfant de quatre ans.
Pourquoi
mettre toute son énergie à trouver qui a tué celui qui s'avère
être un violeur? Pourquoi faire exhumer avec quarante ans de retard
le cadavre de cette enfant ? Comment résister à l'odeur des marais
qui envahit tout un quartier de Reykjavic?
A
quoi sert cette collection de bocaux contenant des organes baptisée
pudiquement la Cité des Jarres? Pourquoi partout dans le monde la
vie de flic est toujours une vie de chien mal nourri ? Erlendur le
colérique s'obstine à tenter de trouver les réponses à toutes ces
questions.
Ce
livre écrit avec une grande économie de moyens transmet le
douloureux sens de l'inéluctable qui sous-tend les vieilles sagas
qu'au Moyen Age les Islandais se racontaient pendant les longues
nuits d'hiver. Il reprend leur humour sardonique, l'acceptation
froide des faits et de leurs conséquences lointaines.
Arnaldur
Indriðason, né le 28 janvier 1961 à Reykjavik, est un écrivain
islandais.
Ce
que j'en ai pensé :
Première
apparition de l'inspecteur Erlendur, ce polar inaugure la célèbre
série islandaise et c'est pourtant celui que j'ai lu en dernier,
avant la parution en mars 2016 du Lagon noir que j'attends avec
impatience !
Cette
fois, le héros est énervé : sa fille Eva, enceinte, peine à
sortir de la drogue et on vient de découvrir le cadavre d'un
pervers, pédophile de surcroit.
L'enquête,
comme à son habitude, est relativement peu rythmée, l'intrigue
prend son temps et semble parfois "perdre" du temps,
s'égarant dans une histoire de mariée disparue le jour de la
cérémonie, ou d'une maladie neuro-cérébrale pour finalement en
révéler l'importance capitale.
Le
roman permet cette fois de plonger au cœur de la recherche médicale
et génétique en Islande, de montrer les limites de l'éthique,
d'évoquer les liens en généalogie et les limites de la vie privée,
de parler du viol et de la réputation, de la transmission familiale.
Encore
une fois une parfaite réussite !
Affiche du film réalisé par Baltasar Kormákur avec Ingvar Eggert Sigurðsson
J'adore Erlendur. Il n'y en a qu'un de la série que je n'ai pas encore lu. Et je le ménage!
RépondreSupprimerComme toi, j'attends avec impatience "Lagon noir".
Le premier Erlendur que j'ai lu. J'en garde un excellent souvenir et je me demande pourquoi je n'en ai lu qu'un autre depuis !
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