éd
Métailié - Parution 3 mars 2016 - 320 pages
Titre
original : Kamp Knox
Traduit
par : Eric Boury
Ce
qu'en dit l'éditeur :
Reykjavik,
1979. Le corps d‘un homme est repêché dans ce qui va devenir le
lagon bleu. Il s’agit d’un ingénieur employé à la base
américaine de l’aéroport de Keflavik. Dans l’atmosphère de la
guerre froide, l’attention de la police s’oriente vers de
mystérieux vols effectués entre le Groenland et l’Islande. Les
autorités américaines ne sont pas prêtes à coopérer et font même
tout ce qui est en leur pouvoir pour empêcher la police islandaise
de faire son travail. Dans un climat de tension, conscients des
risques qu’ils prennent, Erlendur et Marion Briem poursuivent leur
enquête avec l’aide d’une jeune femme noire, officier de la
base.Le jeune inspecteur Erlendur vient d’entrer à la brigade
d’enquêtes criminelles, il est curieux, passionné par son métier,
soucieux des autres, mais il ne cache pas son opposition à la
présence américaine sur le sol islandais.
En
parallèle, il travaille sur une vieille affaire non résolue. Une
jeune fille disparue sur le chemin de l’école quarante ans plus
tôt, à l’époque où la modernité arrivait clandestinement dans
l’île, portée par les disques de rock et les jeans venus de la
base américaine.
Indridason
construit un univers particulier, une atmosphère pénétrante et
sans nostalgie, un personnage littéraire de plus en plus complexe,
et le roman noir, efficace, est transformé par la littérature.
Ce
que j'en ai pensé :
J'attendais
avec la plus grande impatience la parution de cet opus, tant Erlendur
fait à présent partie de mes références littéraires et que
chacun des romans d'Indridason arrive à point nommé pour satisfaire
mes envies de polar.
Cette
fois, l'inspecteur n'a que 33 ans, fraîchement divorcé (et épiant
sa toute petite fille au jardin d'enfant, avec toute la tendresse
qu'on soupçonne derrière le type taiseux) et fit équipe avec
Marion dans une enquête ayant pour décor la base militaire
américaine de Keflavik.
L'occasion
encore une fois pour l'auteur de nous entraîner au gré de
l'obsession d'Erlendur, les disparitions, qu'elles aient lieu en
ville et en plein jour ou dans les montagnes pendant une tempête de
neige. C'est une sorte de prequel, à l'instar des Nuits
de
Reykjavik, et
propose une vision d'un Erlendur un peu perdu encore, fragile, et
cela donne une perspective intéressante au personnage.
Le
rythme est toujours aussi lent, l'enquête prend son temps, la
lecture s'en ressent, mais quand on est fan et qu'on sait retrouver
cette ambiance si particulière, c'est assurément un plaisir, une
parenthèse agréable, avec un personnage familier. Un peu comme si
Erlendur faisait partie de la famille !
Oui, je pense qu'il faut bien connaître le personnage pour apprécier ce roman ! Lui et ses manies, sa fille, son petit frère et le rythme - après dix ans de fidélité, je suis habituée mais pour une personne qui passe d'un thriller américain à ce genre de lecture, le choc peut être grand ! Vive Erlendur !
RépondreSupprimerOui, vive Erlendur! Il me tarde de découvrir de «prequel». Je l'attends avec impatience.
SupprimerIl me tarde de le lire !
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