éd Plon - 14 janvier 2016 - 282 pages
Ce qu'en dit l'éditeur :
Un jour de pluie, Louise rencontre un homme dans un train. En quelques
minutes, la jeune femme décide de quitter sa vie raisonnable pour cet
inconnu qui lui parle de son pays, le Vietnam ; son bonheur la contamine
et l'emporte. Au milieu des immenses étendues vertes et marécageuses,
elle découvre l'amour, la jouissance, la joie, et enfante un fils.
En partant, Louise a laissé derrière elle un mari, épousé parce qu'elle n'a jamais su dire non, et et une fille, Marie, avec qui elle n'a jamais su faire.
Malgré la certitude d'avoir fait le bon choix, le secret de Louise envahit peu à peu sa vie et celle de Marie, qui la croit morte et grandit sur un mensonge.
Jusqu'à ce que tout vole en éclats.
En partant, Louise a laissé derrière elle un mari, épousé parce qu'elle n'a jamais su dire non, et et une fille, Marie, avec qui elle n'a jamais su faire.
Malgré la certitude d'avoir fait le bon choix, le secret de Louise envahit peu à peu sa vie et celle de Marie, qui la croit morte et grandit sur un mensonge.
Jusqu'à ce que tout vole en éclats.
Née en 1965 à Dakar, dramaturge, réalisatrice et scénariste, Karine Silla est l'auteur de Monsieur est mort, premier roman remarqué paru chez Plon en 2014.
Ce que j'en ai pensé :
Louise a tout quitté pour un homme rencontré dans un train et le suit au Vietnam,"oubliant" ainsi son mari et sa fille, Marie qui croira longtemps que sa mère est morte. Jusqu'à ces vacances où elle rencontre Jean.
Trois parties, trois personnages : Louise, Marie et Jean. Des filiations en filigrane des non-dits surtout, qui ne sont pas tout à fait des mensonges, des "fuites" qui sauvent peut-être..
Trois parties, trois personnages : Louise, Marie et Jean. Des filiations en filigrane des non-dits surtout, qui ne sont pas tout à fait des mensonges, des "fuites" qui sauvent peut-être..
Un roman au style maîtrisé (parfois un peu ampoulé, mais l'ensemble reste fluide et agréable), une juxtaposition d'histoires et de points de vue, une réflexion sur la filiation (biologique ou "spirituelle"), les liens choisis ou pas, sur la transmission (voire l'atavisme), sur l'amour surtout puisque là est le moteur essentiel !
Beaucoup de mélancolie dans ce roman, pas tout à fait de la tristesse ou du ressentiment, quelque chose de plus insidieux (et la narration y joue un grand rôle, entre le "je" et le "il" qui brouille les pistes ?), de plus sourd ou plus sombre...un roman où chacun semble chercher sa place, s'autoriser à "être", où les personnages se débattent avec la culpabilité et les secrets (l'infidélité en héritage ?)...La psychologie des personnages est examinée à la loupe, le subconscient scruté dans le détail (comment se construire sur un mensonge ?).
Si la plume est belle et sensible, et semble parfois s'apparenter à celle d'un scénariste, je suis restée un peu à côté de ce roman, trop long par moment alors que l'analyse fine des personnages semblait plus prometteuse. Mais j'ai aimé ce roman qui m'a donné envie de découvrir Monsieur est mort.
Merci à Lecteurs.com pour cette lecture ! Ma chronique est sur le site, ici !
Je vais me ranger à ton avis mitigé et passer mon tour...
RépondreSupprimerIl m' a touchée même sans être parfait.
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