éd Flammarion - Parution mars 2016 - 215 pages
Ce qu'en dit l'éditeur :
Guillaume refuse de s'occuper seul de la maison de campagne de ses
parents quand sa mère devient trop âgée pour l'entretenir. Sa sœur a
pris ses distances avec le reste de la famille, et la maison
vieillissante lui rappelle par trop son père tyrannique. Un jour, sa
mère lui fait parvenir un album de photographies de la famille dans
cette maison.
François-Guillaume Lorrain, né en 1970, est un journaliste, écrivain et traducteur français.
Journaliste spécialisé en histoire et critique de cinéma de l'hebdomadaire Le Point, normalien, agrégé de lettres, auteur de romans, il est également traducteur d'œuvres italiennes et allemandes.
Ce que j'en ai pensé :
Une maison de famille est-elle nécessairement le lieu de souvenirs heureux ou cela peut-il être tout le contraire ? Le lieu qui fait remonter dans le flot de souvenirs toutes les peines de l'enfance et tout ce qu'on a détesté d'un père : son obstination à entretenir un jardin qui permettait une quasi auto-subsistance, son acharnement à faire pousser et à transmettre ?
Difficile cheminement personnel que celui de Guillaume, le narrateur, qui se remémore d'abord les moments déplaisants puis, par le biais de souvenirs photographiques (rejetés, ignorés, considérés comme erronés) se réapproprie le domaine paternel, l'investit et s'y projette.
Depuis Florence, bien loin du jardin normand (projection lui-même du lopin lyonnais "idéal" et chargé de souvenirs et d'émotions des aïeux paternels), c'est l'horticulture d'agrément, l'image du père, qui raniment un lien viscéral, déraisonnable et rapellent le narrateur vers Maulna et la maison tant détestée !
Jolie narration, oscillant entre humour et finesse, et au final pour un auteur que je connaissais pas, une belle lecture qui explore nos perceptions d'enfants (et parfois nos rancunes !!) et le rapport familial ! Coup de cœur !
Extraits :
"Comme le vélo, Maulna, ça ne s'oublie pas."
"Certains ont un compte en Suisse, nous, nous avons une bêche rapportée par mon père d'un de ses périples horticoles (...)"
"Planter un ginkgo, c'est s'offrir un peu d'éternité."
Une maison de famille est-elle nécessairement le lieu de souvenirs heureux ou cela peut-il être tout le contraire ? Le lieu qui fait remonter dans le flot de souvenirs toutes les peines de l'enfance et tout ce qu'on a détesté d'un père : son obstination à entretenir un jardin qui permettait une quasi auto-subsistance, son acharnement à faire pousser et à transmettre ?
Difficile cheminement personnel que celui de Guillaume, le narrateur, qui se remémore d'abord les moments déplaisants puis, par le biais de souvenirs photographiques (rejetés, ignorés, considérés comme erronés) se réapproprie le domaine paternel, l'investit et s'y projette.
Depuis Florence, bien loin du jardin normand (projection lui-même du lopin lyonnais "idéal" et chargé de souvenirs et d'émotions des aïeux paternels), c'est l'horticulture d'agrément, l'image du père, qui raniment un lien viscéral, déraisonnable et rapellent le narrateur vers Maulna et la maison tant détestée !
Jolie narration, oscillant entre humour et finesse, et au final pour un auteur que je connaissais pas, une belle lecture qui explore nos perceptions d'enfants (et parfois nos rancunes !!) et le rapport familial ! Coup de cœur !
Extraits :
"Comme le vélo, Maulna, ça ne s'oublie pas."
"Certains ont un compte en Suisse, nous, nous avons une bêche rapportée par mon père d'un de ses périples horticoles (...)"
"Planter un ginkgo, c'est s'offrir un peu d'éternité."
Tentatrice !
RépondreSupprimerPareil !
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