Vengeances - Philippe DJIAN



éd Gallimard - parution juin 2011 - 208 pages

Ce qu'en dit l'éditeur :
Un matin, dans le métro, Marc ramasse une fille au bord du coma éthylique et la ramène chez lui. Quelques heures plus tard, elle a disparu.
Qui est-elle? Pourquoi a-t-elle tout cassé dans sa maison? Pourquoi éprouve-t-il, immédiatement, le besoin de la revoir?
Vengeances raconte l'histoire de cette collision imprévue... qui va se révéler ne rien devoir au hasard. 

Philippe Djian est un romancier et nouvelliste français né en juin 1949 à Paris. Il est notamment l'auteur de 37°2 le matin qui lui apportera la popularité. Il est aussi le parolier de Stephan Eicher.

Collection Folio (n° 5490), Parution novembre 2012,

Ce que j'en ai pensé :
Je n'avais pas lu Djian depuis les années 1990, autant dire un bail ! J'en avais gardé un souvenir un peu rock'n roll et c'est ce que j'espérais retrouver en ouvrant cet opus...Sauf que le rock vieillit moins bien qu'on croit (ou alors c'est moi !) mais je n'ai pas retrouvé le même plaisir !
Si le premier paragraphe est indéniablement super percutant et laisse augurer d'une ambiance assez proche du polar, la suite m'a profondément ennuyée... des quinquas qui passent leur temps à se "poudrer" le nez et prendre des cuites  en attendant que le millénaire décide de leur avenir et qu'une jeune fille visiblement pas animée des meilleurs  sentiments leur bousillent leurs vies de bobos vainement gauchistes, c'est trop !
Avant même qu'on sache où la gamine veut en venir, il y a déjà trop de lignes inutiles !
D'autant qu'on a vaguement l'impression que le lecteur est pris pour un abruti puisqu'il a semblé nécessaire de lui indiquer par un signe typo les changements de narrateur
Bref...au suivant !

2 commentaires:

  1. C'est un auteur que j'ai découvert grâce à l'adaptation au cinéma de son roman "Incidences". Je l'ai lu après avoir vu le film que j'ai beaucoup aimé, c'est peut-être pour cela que j'ai plutôt apprécié la lecture. J'ai bien envie de lire un jour son "37°C le matin".

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  2. Il est sur mon étagère, depuis sa sortie, en attente de lecture, mais tu me refroidis quelque peu. Quinqua, poudrer le nez, cela ne me dit rien qui vaille

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