Editions Gallimard - Collection la Blanche
Parution 1er avril 2016
288 pages
Ce qu'en dit l'éditeur :
En
Bretagne, un bibliothécaire décide de recueillir tous les livres
refusés par les éditeurs. Ainsi, il reçoit toutes sortes de
manuscrits. Parmi ceux-ci, une jeune éditrice découvre ce qu’elle
estime être un chef-d’œuvre, écrit par un certain Henri Pick.
Elle part à la recherche de l’écrivain et apprend qu’il est
mort deux ans auparavant. Selon sa veuve, il n’a jamais lu un livre
ni écrit autre chose que des listes de courses... Aurait-il eu une
vie secrète? Auréolé de ce mystère, le livre de Pick va devenir
un grand succès et aura des conséquences étonnantes sur le monde
littéraire. Il va également changer le destin de nombreuses
personnes, notamment celui de Jean-Michel Rouche, un journaliste
obstiné qui doute de la version officielle. Et si toute cette
publication n’était qu’une machination? Récit d’une enquête
littéraire pleine de suspense, cette comédie pétillante offre
aussi la preuve qu’un roman peut bouleverser l’existence de ses
lecteurs.
David Foenkinos, né en 1974 à Paris, est un romancier français. En 2009, il publie La délicatesse, qui se retrouve sur toutes les listes des grands prix littéraires. En 2014, avec son roman Charlotte, vendu à 450 000 exemplaires, finaliste du Goncourt, lui vaut le Prix Renaudot et permet de sortir la peintre Charlotte Salomon de l'oubli.
Ce que j'en ai pensé :
J'avais été déçue par Les souvenirs et La délicatesse, sans trop savoir pourquoi. Je n'avais pas eu envie de lire Charlotte parce que le style (poème en prose) ne me plaisait pas (l'extrait découvert ne m'avait sincèrement pas enthousiasmée). Pourtant là, je me suis laissée tenter, sans doute parce que cette histoire de manuscrits refusés et cachés dans une bibliothèque bretonne était prometteuse.
A vrai dire, je me suis beaucoup amusée avec ce roman ! Même si la plupart des personnages sont un peu convenus, ils sont tous très attachants et l'auteur fait preuve de suffisamment d'humour pour brosser des portraits tour à tour tendres et désenchantés.
Là où sa causticité se dévoile pleinement, c'est à l'évocation du milieu littéraire parisien, faisant intervenir journalistes et éditeurs toujours à l'affût d'un bon coup, d'un buzz médiatique, mais aussi des personnages réels tels que François Busnel, Augustin Trappenard, Bernard Lehut ou Frédéric Beigbeder : c'est un petit peu acide et ça m'a bien plu.
Foenkinos, malgré l'apparente légèreté de son récit, aborde la question de la célébrité, du besoin de reconnaissance, des difficultés d'écrire (et de la nécessité de la déprime pour être un écrivain créatif ?), de la pérennité des œuvres littéraires, ose des clins d'oeil à Charlotte ou au roman de Brautigan, L'avortement (l'idée d'un fonds de livres refusés est la sienne, et The Brautigan Library existe toujours).
Certes le style de Foenkinos m'a semblé parfois un peu pauvre, la narration manquant souvent d'un peu de consistance, notamment en ce qui concerne les dialogues. Je n'ai pas vu l'intérêt de la scène de sexe (un paragraphe qui n'apporte rien à l'histoire, l'évocation sensuelle aurait suffi) et j'ai très vite deviné le nœud de l'intrigue de ce faux-polar littéraire...Mais j'ai passé un bon moment !
J'avais été déçue par Les souvenirs et La délicatesse, sans trop savoir pourquoi. Je n'avais pas eu envie de lire Charlotte parce que le style (poème en prose) ne me plaisait pas (l'extrait découvert ne m'avait sincèrement pas enthousiasmée). Pourtant là, je me suis laissée tenter, sans doute parce que cette histoire de manuscrits refusés et cachés dans une bibliothèque bretonne était prometteuse.
A vrai dire, je me suis beaucoup amusée avec ce roman ! Même si la plupart des personnages sont un peu convenus, ils sont tous très attachants et l'auteur fait preuve de suffisamment d'humour pour brosser des portraits tour à tour tendres et désenchantés.
Là où sa causticité se dévoile pleinement, c'est à l'évocation du milieu littéraire parisien, faisant intervenir journalistes et éditeurs toujours à l'affût d'un bon coup, d'un buzz médiatique, mais aussi des personnages réels tels que François Busnel, Augustin Trappenard, Bernard Lehut ou Frédéric Beigbeder : c'est un petit peu acide et ça m'a bien plu.
Foenkinos, malgré l'apparente légèreté de son récit, aborde la question de la célébrité, du besoin de reconnaissance, des difficultés d'écrire (et de la nécessité de la déprime pour être un écrivain créatif ?), de la pérennité des œuvres littéraires, ose des clins d'oeil à Charlotte ou au roman de Brautigan, L'avortement (l'idée d'un fonds de livres refusés est la sienne, et The Brautigan Library existe toujours).
Certes le style de Foenkinos m'a semblé parfois un peu pauvre, la narration manquant souvent d'un peu de consistance, notamment en ce qui concerne les dialogues. Je n'ai pas vu l'intérêt de la scène de sexe (un paragraphe qui n'apporte rien à l'histoire, l'évocation sensuelle aurait suffi) et j'ai très vite deviné le nœud de l'intrigue de ce faux-polar littéraire...Mais j'ai passé un bon moment !
il m'attend !
RépondreSupprimerJe n'aime pas du tout Foenkinos, mais je ne sais pas pourquoi, le scénario de celui-ci m'attire. Ca me réconciliera peut-être avec lui ! Je n'en attends pas beaucoup, donc passer un bon moment sera suffisant...
RépondreSupprimerSûrement une de mes prochaines lectures, hâte !
RépondreSupprimerj'attends avec impatience qu'il arrive jusqu'à la bibliothèque de ma commune!
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