Editions JC Lattès
parution: 13 janvier 2016
400 pages
Ce qu'en dit l'éditeur :
Étais-je encore en Afghanistan parce que je n’avais pas la moindre
idée de ce que j’allais devenir ? Comment mettre de la distance entre
moi et moi-même, alors que je vivais déjà aux confins du monde.
Pascal a ouvert un restaurant, Le Bout du Monde, à Kaboul. Hommes, femmes, voyageurs aux grandes causes et aux bagages trop lourds s’y retrouvent pour comploter, rire, boire, aimer, oublier…Mais après l’excitation des premières années, ne faut-il pas s’en aller encore ? Pascal passe de plus en plus de temps dans son minuscule bureau, à écouter les rumeurs du monde et à se souvenir de ses vies passées.
La disparition de son ami d’enfance, Corto, compagnon de toutes ses aventures, pourrait l’obliger à sortir de sa léthargie pour tenter de le retrouver.
Un roman empreint d’un mélange unique d’humour et de mélancolie, du souffle des grands voyages et des rêveries immobiles.
Pascal a ouvert un restaurant, Le Bout du Monde, à Kaboul. Hommes, femmes, voyageurs aux grandes causes et aux bagages trop lourds s’y retrouvent pour comploter, rire, boire, aimer, oublier…Mais après l’excitation des premières années, ne faut-il pas s’en aller encore ? Pascal passe de plus en plus de temps dans son minuscule bureau, à écouter les rumeurs du monde et à se souvenir de ses vies passées.
La disparition de son ami d’enfance, Corto, compagnon de toutes ses aventures, pourrait l’obliger à sortir de sa léthargie pour tenter de le retrouver.
Un roman empreint d’un mélange unique d’humour et de mélancolie, du souffle des grands voyages et des rêveries immobiles.
Marc Victor est le co-créateur de la série Kaboul Kitchen inspirée par
sa vie en Afghanistan dans les années 2000. Il a été le premier lauréat
comme jeune journaliste de la bourse Lagardère en 1990 pour une enquête
sur les traces de Pol Pot en Thaïlande et au Cambodge.
Ce que j'en ai pensé :
Quand
les chemins se séparent
A
Kaboul, après
que les talibans aient été chassés, Pascal, ancien reporter
d'origine toulousaine, s'est improvisé patron d'un restaurant de
luxe (« Le bout du monde » avec piscine, alcool et jolies
filles) où se retrouvent tous les expatriés européens. Apprenant
la disparition soudaine de Corto, son ami d'enfance, il se lance,
depuis son canapé, entre deux boulettes d'opium et quelques
coucheries, dans une enquête pour le retrouver et se remémore leurs
souvenirs d'ados devenus journalistes puis baroudeurs. C'est
d'ailleurs plus une introspection que va mener le narrateur,
reprenant le fil d'une amitié commencée au collège et consolidée
dans des voyages autour de la planète.
Une
invitation
au voyage
Avec
une narration souvent languissante qui s'accorde parfaitement à
l'état d'esprit un peu nonchalant de Pascal, ce récit qui déroule
rêves et souvenirs, ferait presque oublier par son humour et son
infinie tendresse, ce pays en guerre, noyé dans la poussière. Il
offre une caricature des fonctionnaires et humanitaires en poste à
Kaboul : un monde au bord de la décadence, un sentiment de fin
du monde et d'abandon qui s'accorde parfaitement avec la conclusion
d'une amitié.
Un
roman envoûtant avec des personnages attachants, une parfaite
réussite !
Je suis très tentée! Merci pour la découverte.
RépondreSupprimerCe n'est pas trop "nonchalant" justement ? je sais, ma question peut paraitre bizarre, mais j'ai du mal avec les romans où on "flotte" .. j'espère être claire !
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