Editions Juilliard
Parution : 18 août 2011
336 pages
Ce qu'en dit l'éditeur :
Autour
d'un phénomène dramatique les prises d'otages récurrentes au large de
la Somalie -, Yasmina Khadra, au sommet de son art, construit un roman
éblouissant, qui mêle suspense, récit d'aventures et histoire d'amour
enfiévrée.
A
la suite d'un terrible drame familial, et afin de surmonter son
chagrin, le docteur Kurt Krausmann accepte d'accompagner son ami aux
Comores. Leur voilier est attaqué par des pirates au larges des côtes
somaliennes, et le voyage "thérapeutique" du médecin se transforme en
cauchemar. Pris en otage, battu, humilié, Kurt va découvrir une Afrique
de violence et de misère insoutenables ou "les dieux n'ont plus de peau
aux doigts à force de s'en laver les mains". Avec son ami Hans et un
compagnon d'infortune français, Kurt trouvera-t-il la force de surmonter
cette épreuve ? En nous offrant ce voyage saisissant de réalisme qui nous transporte, de la Somalie au Soudan, dans une Afrique orientale tour à tour sauvage, irrationnelle, sage, fière, digne et infiniment courageuse, Yasmina Khadra confirme une fois encore son immense talent de narrateur. Construit et mené de main de maître, ce roman décrit la lente et irréversible transformation d'un Européen, dont les yeux vont, peu à peu, s'ouvrir à la réalité d'un monde jusqu'alors inconnu de lui. Un hymne à la grandeur d'un continent livré aux prédateurs et aux tyrans génocidaires. |
Yasmina Khadra, de son vrai nom Mohammed Moulessehoul, est né en 1955
dans le Sahara algérien. Écrivain de langue française, son œuvre est
connue et saluée dans le monde entier. La trilogie Les Hirondelles de Kaboul, L’Attentat et Les Sirènes de Bagdad,
consacrée au conflit entre Orient et Occident, a largement contribué à
la renommée de cet auteur majeur. La plupart de ses romans, dont À quoi rêvent les loups, L’Écrivain, L’Imposture des mots et Cousine K, sont traduits dans 42 pays. Récemment, Les Anges meurent de nos blessures (2013) et Qu’attendent les singes (2014) ont paru aux éditions Julliard.
éditions Pocket
Parution : 6 septembre 2012
352 pages
Ce que j'en ai pensé :
Un sujet prometteur, un thème d'actualité (le Darfour, les guerres en
Afriques, les pirates somaliens), un auteur dont le verbe me séduit
toujours et pourtant...
Drôle de roman par moments franchement manichéen, parfois tout en nuances où la narration alterne aussi entre un souffle épique où la violence est exacerbée et des lourdeurs allégoriques un peu indigestes.
C'est certes un roman qui se lit avec plaisir mais qui m'a un peu déçue pour quelques "points de détail" dont cette fin un peu trop à l'eau de rose (la bluette avec la jolie humanitaire italienne qui lui fait oublier tous ses malheurs est prévisible et finalement inutile !), ce toubib allemand que je n'ai pas réussi à trouver attachant (alors que ces angoisses et sa détresse dans la première partie en faisaient un bon personnage de roman), l'apparente facilité de communication entre allemand-français-africains sans l'aide d'aucun traducteur (même si, s'agissant d'une fiction, et que cela peut paraître sans importance, ça semble surtout peu crédible), les envolées lyriques (le vilain bourreau s'avère être un poète !).
Le roman offre pourtant un beau regard sur l'Afrique et évite l'écueil d'être condescendant : il donne à lire un portrait tragique et cruel où la survie se révèle dans l'humanité et la foi.
Sensation mitigée donc...
J'avais aussi été déçue par ce titre. Heureusement, j'ai ensuite renoué avec Le dernier jour du raïs.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup cet auteur mais ce roman là m'attire moins que les autres...
RépondreSupprimer