Editions
Gallimard - collection du Monde Entier
Parution
: 2 janvier 2017
Titre
original : Storia di chi fugge e di chi resta
Traduction
: Elsa Damien
480
pages
Ce qu'en dit l'éditeur :
Après
L’amie prodigieuse et Le nouveau nom, Celle qui
fuit et celle qui reste est la suite de la formidable saga dans
laquelle Elena Ferrante raconte cinquante ans d’histoire italienne
et d’amitié entre ses deux héroïnes, Elena et Lila.
Pour Elena, comme pour l’Italie, une période de grands bouleversements s’ouvre. Nous sommes à la fin des années soixante, les événements de 1968 s’annoncent, les mouvements féministes et protestataires s’organisent, et Elena, diplômée de l’École normale de Pise et entourée d’universitaires, est au premier rang. Même si les choix de Lila sont radicalement différents, les deux jeunes femmes sont toujours aussi proches, une relation faite d’amour et de haine, telles deux sœurs qui se ressembleraient trop. Et, une nouvelle fois, les circonstances vont les rapprocher, puis les éloigner, au cours de cette tumultueuse traversée des années soixante-dix.
Celle qui fuit et celle qui reste n’a rien à envier à ses deux prédécesseurs. À la dimension historique et intime s’ajoute même un volet politique, puisque les dix années que couvre le roman sont cruciales pour l’Italie, un pays en transformation, en marche vers la modernité.
Pour Elena, comme pour l’Italie, une période de grands bouleversements s’ouvre. Nous sommes à la fin des années soixante, les événements de 1968 s’annoncent, les mouvements féministes et protestataires s’organisent, et Elena, diplômée de l’École normale de Pise et entourée d’universitaires, est au premier rang. Même si les choix de Lila sont radicalement différents, les deux jeunes femmes sont toujours aussi proches, une relation faite d’amour et de haine, telles deux sœurs qui se ressembleraient trop. Et, une nouvelle fois, les circonstances vont les rapprocher, puis les éloigner, au cours de cette tumultueuse traversée des années soixante-dix.
Celle qui fuit et celle qui reste n’a rien à envier à ses deux prédécesseurs. À la dimension historique et intime s’ajoute même un volet politique, puisque les dix années que couvre le roman sont cruciales pour l’Italie, un pays en transformation, en marche vers la modernité.
Ce
que j'en ai pensé :
Après
L'amie
prodigieuse
puis Le
nouveau nom,
voila enfin le troisième tome de cette tétralogie napolitaine
écrite sous pseudonyme (la révélation
de sa véritable identité en octobre 2016 - non confirmée
toutefois- fait-elle partie du buzz autour du livre ?
Ce
nouvel opus de la saga plonge cette fois au coeur de l'Italie de la
fin des années 1960, au moment où commencent les "années de
plomb" pendant lesquelles les partis extrémistes (communistes
et fascistes) se mèneront une guerre violente marquée par les
attentats. Années 1970 marquées par des révolutions multiples :
vie ouvrière et conditions de travail, révolte contre la
bourgeoisie, balbutiements de l'émancipation féminine.
A
Naples où se déroule le roman et où la Camorra règne, la tension
ne peut que s'exacerber...
Une
tension politique et sociale qui semble révéler une fracture dans
l'amitié entre Elena-Lenù et Raffaella-Lina, d'autant que les deux
jeunes femmes ont des points de vue divergents sur la condition
féminine.
Si
la narration est toujours aussi dense (la sensation d'étouffement
n'est pas loin) et aussi captivante, et si j'ai été passionnée par
la manière qu'a l'auteur de conter l'histoire de l'Italie, je me
suis un peu agacée de l'attitude d'Elena.
Alors
qu'elle semble satisfaite d'avoir réussi sa vie (ce qui consiste
pour elle à avoir réussi à trouver un mari intelligent avec une
situation reconnue et issu d'une famille aisée, à jouir de la
célébrité consécutive à la parution de son roman pour se
retrouver parmi des personnes "en vue" et qui la
flattent...), elle se retrouve à ressasser sans cesse son
infériorité par rapport à Lina.
Jamais
contente, toujours frustrée, elle s'englue dans une vie grise, donne
l'impression de toujours devoir faire un effort pour être à la
hauteur des gens qu'elle côtoie alors que Lina parait plus libre
(mais à quel prix !?), déjà affranchie de tout ce qui emprisonne
la femme italienne de cette époque...
Ne
reste plus qu'à attendre le tome 4 pour voir à quoi le coup de
folie d'Elena va la mener !
Moyennement passionnée par le premier tome, j'ai tout de même acheté le second qui vient de sortir en poche... affaire à suivre donc ! ;-)
RépondreSupprimerJ'ai abandonné le premier et je vois qu'Elena est toujours aussi agaçante .. je préfère la compagnie d'autres personnages ;-)
RépondreSupprimerC'est intéressant ce que tu dis de Lina car c'est un personnage fuyant. A chaque fois qu'on croit l'avoir cernée, elle se dérobe et nous surprend. C'est vrai que ça peut avoir un côté agaçant !
RépondreSupprimerIl faut vraiment que je lise cette trilogie cette année ! :)
RépondreSupprimer