Editions Grasset
Parution : 4 janvier 2017
180 pages
Ce
qu'en dit l'éditeur :
Ça
commence comme une nouvelle d’Alice Munro : lors de son
déménagement, une romancière est abordée par sa voisine du dessus
qui l’a reconnue, et l’invite chez elle pour parler de Charlotte
Delbo.
Ça continue comme un récit d’Isaac Babel. Car les parents de Jenny, la voisine née en 1925, étaient des Juifs polonais membres du Bund, immigrés en France un an avant sa naissance.
Mais c’est un livre de Geneviève Brisac, un « roman vrai » en forme de traversée du siècle : la vie à Paris dans les années 1930, la Révolution trahie à Moscou, l’Occupation – Jenny et son frère livrés à eux-mêmes après la rafle du Vel' d’Hiv, la déportation des parents, la peur, la faim, les humiliations, et l’histoire d’une merveilleuse amitié. Le roman d’apprentissage d’une jeune institutrice douée d’une indomptable vitalité, que ni les deuils ni les tragédies ne parviendront à affaiblir.
Ça se termine à Moscou en 1992, dans la salle du tribunal où Staline fit condamner à mort les chefs de la révolution d’Octobre, par la rencontre improbable mais réelle entre des « zeks » rescapés du Goulag et une délégation de survivants des camps nazis.
À l’écoute de Jenny, Geneviève Brisac rend justice aux héros de notre temps, à celles et ceux qui, dans l’ombre, ont su garder vivant le goût de la fraternité et de l’utopie.
Ça continue comme un récit d’Isaac Babel. Car les parents de Jenny, la voisine née en 1925, étaient des Juifs polonais membres du Bund, immigrés en France un an avant sa naissance.
Mais c’est un livre de Geneviève Brisac, un « roman vrai » en forme de traversée du siècle : la vie à Paris dans les années 1930, la Révolution trahie à Moscou, l’Occupation – Jenny et son frère livrés à eux-mêmes après la rafle du Vel' d’Hiv, la déportation des parents, la peur, la faim, les humiliations, et l’histoire d’une merveilleuse amitié. Le roman d’apprentissage d’une jeune institutrice douée d’une indomptable vitalité, que ni les deuils ni les tragédies ne parviendront à affaiblir.
Ça se termine à Moscou en 1992, dans la salle du tribunal où Staline fit condamner à mort les chefs de la révolution d’Octobre, par la rencontre improbable mais réelle entre des « zeks » rescapés du Goulag et une délégation de survivants des camps nazis.
À l’écoute de Jenny, Geneviève Brisac rend justice aux héros de notre temps, à celles et ceux qui, dans l’ombre, ont su garder vivant le goût de la fraternité et de l’utopie.
Né
en 1951 à Paris, Geneviève Brisac est l’auteur de nombreux
romans, parmi lesquels Petite, Une année avec mon père
et Dans les yeux des autres.
Ce
que j'en ai pensé :
Après
avoir lu les billets enthousiastes d'Eva
et d'Eimelle,
j'ai eu très envie de me plonger dans ce récit à deux voix, celle
de l'écrivain et celle de sa voisine, Jenny Plocki, rescapée de la
rafle du Vel d'Hiv.
La
narration est façonnée à la manière d'entretiens amicaux et se
déroule parfois au gré d'une sorte de pèlerinage dans Paris à la
re-découverte des endroits où Jenny a grandi.
Au-delà
de ce témoignage essentiel (que Jenny Plocki a déjà restitué sur
ce
site),
c'est une belle leçon de vie que transmet la vieille dame, une leçon
de dignité et d'espoir.
Elle
évoque certes les difficultés de la vie quotidienne sous
l'Occupation, les dangers d'être juif dans une Europe envahie par
les nazis, mais elle raconte aussi ses engagements politiques,
l'amitié, et surtout l'amour de ses parents, leur courage.
Un
beau roman-récit, doux et intelligent, qui évite l'écueil de
l'apitoiement, conservant tout au long des pages ce refrain : "Vivez,
espérez" sur un mode résolument optimiste !
contente que tu l'aies également aimé, outre l'aspect historique très intéressant, j'ai vraiment apprécié ce message résolument positif et humaniste.
RépondreSupprimerJe note votre enthousiasme à toutes.
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