Editions
Seuil Policiers
Parution
: 2 février 2017
Titre
original : The ghost runner
Traduction
: Gérard de Chergé
432
pages
Ce
qu'en dit l'éditeur :
Début
2002, peu après le 11 Septembre. Alors que les Israéliens assiègent
Ramallah, une forte tension agite les rues du Caire, où Makana file
tant bien que mal la Bentley de Me Ragab, que sa femme pressent
d’adultère. En réalité, l’avocat va voir sa protégée,
Karima, une jeune fille gravement brûlée dans l’incendie de son
domicile. La police croit à un accident, il soupçonne un crime
d’honneur commis par le père de la victime, un djihadiste en
cavale. Makana se rend à Siwa, oasis à la lisière du désert
libyen, pour se renseigner sur la famille de Karima, mais il s’y
heurte à l’hostilité des autorités, qui appliquent la loi à
leur manière et se méfient des étrangers. Pire, il est accusé de
deux meurtres barbares qui l’éclairent sur une donnée majeure de
l’équilibre local : la présence de gisements de gaz…
Parker
Bilal est le pseudonyme de Jamal Mahjoub, Anglo-Soudanais également
auteur de six romans non policiers. Né à Londres et diplômé en
géologie de l’université de Sheffield, il a vécu au Caire, au
Soudan, au Danemark et à Barcelone avant de s’établir à
Amsterdam.
la vieille ville dans l'oasis de Siwa (Ouest de l'Egypte)
Ce
que j'en ai pensé :
Troisième
enquête de Makana, l'ancien flic soudanais refugié politique en
Egypte. Après les bas-fonds du Caire, le voila parti à l'ouest du
pays, pas bien loin de la frontière lybienne, dans un coin reculé
du désert où Alexandre le Grand fut conforté dans son statut de
pharaon par un oracle.
Une
vieille ville sur une colline, et à ses pieds, une cité où règnent
comme partout en Egypte, la corruption et l'influence grandissante
des djihadistes.
La
galerie de portraits offerte dans ce roman va du médecin alcoolique
au flic un peu pourri et dévoré par l'ambition (des classiques du
genre), de pères incestueux au commerçant un peu trop prospère, du
simplet au cadi (juge), ces deux derniers ayant un commun d'être
sauvagement assassinés…
Mais
ce qui se dessine dans ce polar, ce sont surtout des portraits de
femmes : veuves misérables, gamines violées et asservies,
femmes voilées et soumises, féministes en lutte contre la société
ancestrale machiste. Des femmes que l'islam avilit, cache dans les
niqabs : aucun jugement pourtant, juste un constat qui donne de
la matière à ce polar plutôt réussi !
je note, je note ! déjà à 3...
RépondreSupprimerC'est mon genre de lecture, je note :)
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