Editions
Gallimard - Collection La Blanche
Parution
: 2 mars 2017
484
pages
Ce
qu'en dit l'éditeur :
Experte
en amour, pâtisseries et chansons de troubadour, Tiphanie dite Belle
d’amour a été l’une des suivantes de Saint Louis et a
participé, en première ligne, aux deux dernières croisades en
Orient. Mais sa vie, qui aurait pu être un conte de fées, tourne
souvent au cauchemar.
Jetée très jeune sur les chemins du royaume après la condamnation à mort de ses parents, elle est réduite en esclavage à Paris d’où elle s’échappe pour répondre à l’appel des croisés, s’embarquer vers la Terre sainte et entamer un voyage d'initiation. Grâce à ses talents de guérisseuse, elle gagnera la confiance du roi avant d’apprendre auprès de lui l’Islam, la guerre et beaucoup d’autres choses.
Épopée truculente et pleine de rebondissements, Belle d’amour raconte un destin de femme mais aussi le Moyen Âge au temps des croisades. Une époque qui rappelle beaucoup la nôtre : politique et religion s’y entremêlent pendant que l’Orient et l’Occident se font la guerre au nom de Dieu.
Jetée très jeune sur les chemins du royaume après la condamnation à mort de ses parents, elle est réduite en esclavage à Paris d’où elle s’échappe pour répondre à l’appel des croisés, s’embarquer vers la Terre sainte et entamer un voyage d'initiation. Grâce à ses talents de guérisseuse, elle gagnera la confiance du roi avant d’apprendre auprès de lui l’Islam, la guerre et beaucoup d’autres choses.
Épopée truculente et pleine de rebondissements, Belle d’amour raconte un destin de femme mais aussi le Moyen Âge au temps des croisades. Une époque qui rappelle beaucoup la nôtre : politique et religion s’y entremêlent pendant que l’Orient et l’Occident se font la guerre au nom de Dieu.
Ce
que j'en ai pensé :
Quelquefois,
j'ai des envies de roman historique. Quelquefois, attirée par une
quatrième de couverture alléchante, je devrais me méfier et passer
mon chemin !
Je
n'avais jamais rien lu de Franz-Olivier Giesbert et je n'en lirai
sans doute plus jamais rien...
Immense
déception que ce roman qui n'en a que le nom, où s'entremêlent
l'histoire de Tiphanie (quel choix étrange que ce prénom presque
trop moderne pour une héroïne médiévale !), jeune orpheline
malmenée par la vie et embarquée pour la croisade, et les pensées
et avis de l'auteur sur l'islam (que viennent faire ici Chateaubriand
ou les historiens allemands pour nous expliquer ce que fût ce
XIIIème siècle ?), et, curieusement, une ébauche d'intrigue
policière...
La
narration en devient bancale, interrompue sans cesse par des
digressions inutiles évoquant les services rendus par Samir la
souris, geek vaguement salafiste, ou encore l'amour de FOG pour une
bénévole syrienne...
D'autant
que le style m'a gênée : les expressions d'époque, et leur
traduction en bas de page qui alourdissent la lecture,
explosent en redondances pénibles : quatre ou cinq vocables
synonymes pour exprimer l'acte sexuel dans la même phrase, c'est un
peu comme faire du zèle pour montrer qu'on a fait toutes les
recherches nécessaires sur le sujet.
La truculence vantée par
l'éditeur n'offre rien de si joyeux ni de si pittoresque...Ainsi, si
les personnages sont originaux, ils n'ont cependant que peu de
profondeur et finissent par ressembler à des images sans couleurs.
On
est bien loin avec ce "roman" de la poésie de Carole
Martinez ou de la parfaite maîtrise du sujet de Robert Merle.
D'autant qu'avec ce titre, on s'attend plus volontiers à de l'amour
courtois qu'à des viols répétés et qu'on aurait sans doute
apprécié d'oublier la bestialité de ce Moyen-Âge cruel et
religieux.
Bref,
ça manque de consistance, c'est souvent maladroit dans l'écriture,
et ça a drôlement gâché mon plaisir !
Ouf! Je passe mon chemin avec allégresse!
RépondreSupprimerJe n'étais pas tentée à la base, tant mieux ^^
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