Editions
de Minuit
Parution
: 8 janvier 2009
192
pages
Ce
qu'en dit l'éditeur :
Il
est évident que la fortune pour le moins tardive de ma grand-mère a
joué un rôle important dans cette histoire. Sans tout cet argent,
mes parents ne seraient jamais revenus s'installer dans le Finistère.
Et moi-même sans doute, je n'aurais jamais quitté Brest pour
habiter Paris. Mais le vrai problème est encore ailleurs, quand il a
fallu revenir des années plus tard et faire le trajet dans l'autre
sens, de Paris vers Brest.
Ce que j'en ai pensé :
On a tous des comptes à régler avec nos parents, de la distance à mettre parfois avec notre famille. Il parait que ça montre qu'on a grandi...
Pour le narrateur de cette drôle d'histoire, c'est un peu plus compliqué : derrière le règlement de comptes, il y a les silences (ô combien pesants !) du père soupçonné de détournement de fonds dans son club de foot, il y a un frère qui ne révèle pas son homosexualité, une grand-mère qui a épousé un millionnaire au bord de la tombe et est devenue une héritière, et il y a la mère, hautaine, petite-bourgeoise étouffée par son serre-tête et ses principes.
Et il y a Louis, le narrateur, qui peine à trouver son équilibre dans cette famille et qui ne trouve son salut que dans la fuite, dans l'amitié du fils Kermeur (Erwan, celui qui est évoqué dans Article 353 du Code Pénal) et dans l'écriture d'un roman familial.
Des accents autobiographiques, un parfum de rancune, une ironie latente et une habile construction (un roman dans le roman) qui égare le lecteur, voila qui est malin et qui se lit d'une traite !
Ce que j'en ai pensé :
On a tous des comptes à régler avec nos parents, de la distance à mettre parfois avec notre famille. Il parait que ça montre qu'on a grandi...
Pour le narrateur de cette drôle d'histoire, c'est un peu plus compliqué : derrière le règlement de comptes, il y a les silences (ô combien pesants !) du père soupçonné de détournement de fonds dans son club de foot, il y a un frère qui ne révèle pas son homosexualité, une grand-mère qui a épousé un millionnaire au bord de la tombe et est devenue une héritière, et il y a la mère, hautaine, petite-bourgeoise étouffée par son serre-tête et ses principes.
Et il y a Louis, le narrateur, qui peine à trouver son équilibre dans cette famille et qui ne trouve son salut que dans la fuite, dans l'amitié du fils Kermeur (Erwan, celui qui est évoqué dans Article 353 du Code Pénal) et dans l'écriture d'un roman familial.
Des accents autobiographiques, un parfum de rancune, une ironie latente et une habile construction (un roman dans le roman) qui égare le lecteur, voila qui est malin et qui se lit d'une traite !
Pas lu mais je connais l'histoire et le lien avec son dernier roman, car j'ai croisé Tanguy Viel au salon du livre. Pour ma part, j'ai à lire son roman américain (Jim Sullivan) et on verra si j'accroche !
RépondreSupprimerJ'avais lu Jim Sullivan... et c'était une très belle surprise.
Supprimerje suis justement en train de le lire! j'ai découvert l'auteur avec Article 353, et je lis celui-ci car il y a des personnages en commun entre ces deux romans (indiqué par l'auteur himself au Salon du Livre - j'étais avec Electra ;) )
RépondreSupprimerEncore rien lu de Tanguy Viel mais je crois que je commencerai par La disparition de Jim Sullivan qui m'attend sur mes étagères ;-)
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