Editions
France Loisirs
Parution
: 2010
Titre
original : La figlia oscura
Traduction
: Elsa Damien
284
pages
Ce
qu'en dit l'éditeur :
Pourquoi
Leda interrompt-elle brusquement ses vacances ? Enseignante à
l'université de Florence, seule depuis que ses deux filles sont
parties rejoindre leur père au Canada, elle passe quelques semaines
au bord de la mer et, parmi les estivants qu'elle observe chaque jour
sur la plage, s'intéresse surtout à une famille, une véritable
tribu. Elle se lie plus particulièrement d'amitié avec Nina, jeune
femme mariée à un homme plus âgé, et à sa fille Elena, qui
semblent très complices et comme étrangères à une famille un peu
rustre. Cette rencontre constitue pour Leda l'occasion de réfléchir
à ses rapports avec ses propres filles, qu'elle a abandonnées
pendant trois ans alors qu'elles étaient encore enfants, et à une
maternité qu'elle n'a jamais pleinement assumée. Saura-t-elle se
montrer à la hauteur cette fois ? Magnifique portrait de femme,
Poupée volée est une réflexion lucide sur la difficulté d'être
mère, à laquelle l'écriture puissante et viscérale d'Elena
Ferrante confère toute son universalité.
Editions
Folio
à
paraître en septembre 2017
Ce
que j'en ai pensé :
J'ai
trouvé cette version du roman dans une brocante et je regrette
presque de ne pas avoir su avant que Folio programmait une parution
en septembre, la couverture avec les parasols me plait infiniment.
Elle restitue l'ambiance des plages italiennes où se déroule
l'intrigue.
La
narratrice a décidé de passer ses vacances seules dans un
appartement de bord de mer où elle pense mettre le temps à profit
pour préparer les cours qu'elle donne à l'université.
On
la sent fragile, dès les premières pages, et son personnage n'est
pas sans rappeler celui de L'amie prodigieuse (surtout dans le tome
3) : une femme séparée, qui s'est plus ou moins volontairement
éloignée de ses enfants et qui se compare toujours aux autres
femmes, s'estime peu à sa place dans sa catégorie sociale, renie
ses origines populaires et s'agace toujours de la figure maternelle.
C'est
d'ailleurs sur le thème de la maternité que l'auteur place ce roman
: maternité en échec (sa mère fait honte à la narratrice qui,
elle-même, a "abandonné" ses filles), maternité rêvée
(elle admire la mère de la petite fille à qui "on" a volé
la poupée), maternité exacerbée (Rosaria enceinte jusqu'aux yeux
sur la plage). Et cette poupée qui en est le symbole, celui du bébé
dont il faut s'occuper et qui fait tout à coup délirer la
narratrice...
Etrange
roman : j'ai beaucoup aimé les parallèles établis tout en étant
souvent agacée par cette narratrice (le même ressenti que pour le
tome 3 de L'amie prodigieuse).
Parmi les romans d'Elena Ferrante, je ne connais pour le moment que le premier tome de L'amie prodigieuse mais celui-ci m'intrigue beaucoup :)
RépondreSupprimerToujours pas lu Elena Ferrante, je me demande si je devrais commencer par celui-là.
RépondreSupprimerJ'ai adoré ce roman et je crois que si je le relisais, je découvrirais de nouvelles choses.
RépondreSupprimerun coup de coeur pour moi, comme Fleur j'ai adoré ce roman!!
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