Editions
Gallimard - Collection La blanche
Parution
: 17 août 2017
176
pages
Ce
qu'en dit l'éditeur :
Nicolas,
une quarantaine d’années, est compositeur de musique. Un jour, sa
femme Mathilde apprend qu’elle est atteinte d’un grave cancer du
sein qui nécessite une intense chimiothérapie. Alors que Nicolas
s’apprête à laisser son travail en plan pour s’occuper d’elle,
Mathilde l’exhorte à terminer la symphonie qu’il a commencée.
Elle lui dit qu’elle a besoin d’inscrire ses forces dans un
combat conjoint. Nicolas, transfiguré par cet enjeu vital, joue
chaque soir à Mathilde, au piano, dans leur chambre à coucher, la
chambre des époux, la symphonie qu’il écrit pour l’aider à
guérir.
S’inspirant de ce qu’il a lui-même vécu avec son épouse pendant qu’il écrivait son roman Cendrillon voilà dix ans, Éric Reinhardt livre ici une saisissante méditation sur la puissance de la beauté, de l’art et de l'amour, qui peuvent littéralement sauver des vies.
S’inspirant de ce qu’il a lui-même vécu avec son épouse pendant qu’il écrivait son roman Cendrillon voilà dix ans, Éric Reinhardt livre ici une saisissante méditation sur la puissance de la beauté, de l’art et de l'amour, qui peuvent littéralement sauver des vies.
Ce
que j'en ai pensé :
Je me suis torturé les neurones pendant des jours : qu'allais-je bien pouvoir dire de ce "roman" (?) que je n'ai pas aimé ? Comment dire ma déception ?
Je n'ai pas été sensible à la construction narrative (le roman dans le roman, façon poupées russes, qui évoque le récit qu'aurait pu écrire l'auteur en s'inspirant de sa propre vie).
Je n'ai pas été sensible au style non plus, fait de digressions intimes, de constantes répétitions de phrases :
Par contre, j'ai été sensiblement agacée par ce nombrilisme, par l'impression de perdre du temps à lire le verbiage d'un auteur auto-satisfait qui, en plus, se paye le luxe de critiquer ses congénères écrivains sans la moindre retenue, voulant sans doute donner de l'ironie mordante à sa prose (Joseph O'Connor moqué pour ses choix vestimentaires -jogging acrylique noir et mocassins marrons- ou Geneviève Brisac pour sa tignasse à la Faye Dunaway germano-pratine et "loréalisée" sauront apprécier : même s'ils ne sont pas nommés, une rapide recherche sur internet suffit à les identifier...).
Je n'ai pas compris l'intérêt de démarrer ce roman par une parenthèse autobiographique (l'auteur écrit Cendrillon alors que sa femme est atteinte d'un cancer du sein ; le livre va les "sauver") au lieu d'entrer directement dans la fiction imaginée (et au final non écrite) que ce moment de leur vie lui a inspiré.
Quant à l'écriture et la lecture rédemptrices, je n'ai pas eu l'impression que le thème était suffisamment exploité (en tout cas, ça ne m'a pas paru évident !). Si l'auteur avait moins parlé de lui-même (gobant des Xanax et pleurant dans sa salade), j'aurais pu m'attacher à ce texte...
Bref, pour moi, un ratage complet ! Et la sensation que la quatrième de couverture est trompeuse...J'en suis désolée !
Merci toutefois à Babelio et Gallimard pour cette lecture en avant-première.
Je me suis torturé les neurones pendant des jours : qu'allais-je bien pouvoir dire de ce "roman" (?) que je n'ai pas aimé ? Comment dire ma déception ?
Je n'ai pas été sensible à la construction narrative (le roman dans le roman, façon poupées russes, qui évoque le récit qu'aurait pu écrire l'auteur en s'inspirant de sa propre vie).
Je n'ai pas été sensible au style non plus, fait de digressions intimes, de constantes répétitions de phrases :
"[...] Qui est juste, injuste (lis-je sur mon papier)?
Qui est bon, méchant (lis-je sur mon papier)?
Qui est de gauche, de droite (lis-je sur mon papier)?
Qui est toxique, inoffensif (lis-je sur mon papier)? [...]"
Par contre, j'ai été sensiblement agacée par ce nombrilisme, par l'impression de perdre du temps à lire le verbiage d'un auteur auto-satisfait qui, en plus, se paye le luxe de critiquer ses congénères écrivains sans la moindre retenue, voulant sans doute donner de l'ironie mordante à sa prose (Joseph O'Connor moqué pour ses choix vestimentaires -jogging acrylique noir et mocassins marrons- ou Geneviève Brisac pour sa tignasse à la Faye Dunaway germano-pratine et "loréalisée" sauront apprécier : même s'ils ne sont pas nommés, une rapide recherche sur internet suffit à les identifier...).
Je n'ai pas compris l'intérêt de démarrer ce roman par une parenthèse autobiographique (l'auteur écrit Cendrillon alors que sa femme est atteinte d'un cancer du sein ; le livre va les "sauver") au lieu d'entrer directement dans la fiction imaginée (et au final non écrite) que ce moment de leur vie lui a inspiré.
Quant à l'écriture et la lecture rédemptrices, je n'ai pas eu l'impression que le thème était suffisamment exploité (en tout cas, ça ne m'a pas paru évident !). Si l'auteur avait moins parlé de lui-même (gobant des Xanax et pleurant dans sa salade), j'aurais pu m'attacher à ce texte...
Bref, pour moi, un ratage complet ! Et la sensation que la quatrième de couverture est trompeuse...J'en suis désolée !
Merci toutefois à Babelio et Gallimard pour cette lecture en avant-première.
Celui là n'est pas pour moi, tout ce que je déteste...
RépondreSupprimeret boum! j'avoue que même sans ton billet ce roman ne m'attirait pas du tout...
RépondreSupprimerTout ce que je déteste aussi! C'est précisément le genre de roman qui me fait me détourner de la littérature française: nombriliste et complaisante. Heureusement qu'elle ne se limite pas à ça!
RépondreSupprimerWaou ! ça c'est un cri du coeur ! Il me reste à le lire et... en plus, je suis obligée...
RépondreSupprimerJe n'étais pas du tout attirée par ce livre, ça tombe bien. Et pourtant, j'avais beaucoup aimé son précédent L'amour et les forêts mais je n'étais jamais arrivée au bout de Cendrillon...
RépondreSupprimerAlors je passe mon tour sans regret !
RépondreSupprimerJe l'ai lu aussi. C'était mon premier roman de l'auteur et moi aussi, j'ai été agacée. Mais parfois, il a réussi à me toucher un peu.
RépondreSupprimerJ'avais ressenti le côté très égocentrique de l'auteur lorsque j'avais lu "L'amour et les forêts" mais passé le premier chapitre nombriliste, j'avais eu un énorme coup de coeur pour ce roman.
RépondreSupprimerJ'ai entendu du mal de "La chambre des époux", mais aussi du bien. Du coup, je pense que j'essaierai tout de même, quitte à abandonner s'il m'agace comme il t'a agacée.