Editions
Albin Michel - Collection Grandes Traductions
Parution
: 3 mai 2017
Titre
original : The inseparables
Traduction
: Hélène Fournier
416
pages
Ce
qu'en dit l'éditeur :
Boston,
de nos jours. Avec la mort de son mari, Henrietta Olyphant, a tout
perdu. Confrontée à de sérieuses difficultés financières, elle
accepte à contrecœur que soit réédité le roman osé
qu’elle a publié dans sa jeunesse : Les
Inséparables. Jugé trash à l’époque, il est
devenu culte mais a valu à son auteur, féministe engagée et
universitaire accomplie, d’être rejetée par ses pairs.
Au
même moment, Oona, sa fille, brillante chirurgienne de quarante ans,
débarque chez elle après avoir quitté son mari. Sans savoir que
Lydia, sa propre fille âgée de quinze ans, vit un cauchemar depuis
que circule une photo d’elle dénudée dans son prestigieux
pensionnat…
Bientôt réunies, toutes trois devront faire face à leurs désirs, à leurs contradictions et à leurs tabous.
Notre famille détermine-t-elle notre destinée ? Comment devient-on femme ? Incisif, brillant et d’un humour digne de Woody Allen, un roman très contemporain dans lequel on retrouve le talent éblouissant de Stuart Nadler pour disséquer la psychologie humaine et ses complexités.
Bientôt réunies, toutes trois devront faire face à leurs désirs, à leurs contradictions et à leurs tabous.
Notre famille détermine-t-elle notre destinée ? Comment devient-on femme ? Incisif, brillant et d’un humour digne de Woody Allen, un roman très contemporain dans lequel on retrouve le talent éblouissant de Stuart Nadler pour disséquer la psychologie humaine et ses complexités.
Ce
que j'en ai pensé :
J'avais
beaucoup aimé Un
été à Bluepoint, lu en 2014. Et puis bizarrement, je ne
me suis pas jetée sur ce roman à sa parution....
J'ai
pourtant apprécié pas mal de choses dans Les inséparables,
notamment l'humour décalé qui préside à certaines situations,
j'ai effectivement retrouvé un peu du style de Woody Allen, une
sorte de causticité malicieuse...et la narration de Stuart Nadler
est toujours précise, ciselée, intelligente.
J'ai
aimé les personnages, attachants chacun à sa manière et tous
singulièrement en détresse : Henrietta tout juste veuve, Oona sa
fille et Spencer qui divorcent, et leur fille, Lydia, harcelée dans
son école. Leurs failles, leurs faiblesses, le désarroi dans lequel
ils se retrouvent m'ont touchée les ont rendus humains, "réels",
sans doute parce qu'ils sont fragilisés par les maux du XXIème : la
solitude et la mort, l'échec du mariage ou de leur vie
professionnelle, le danger d'internet et ses atteintes à la
réputation.
J'ai
toutefois considéré que c'était un peu trop long, malgré toute la
tendresse qu'évoquent les personnages et l'empathie qu'ils dégagent,
il m'a manqué un petit quelque chose pour m'enthousiasmer vraiment !
Mais
c'était une lecture plaisante qui confirme le talent de l'auteur qui
ait créer une ambiance et donner vie à ses personnages.
Clin
d’œil du titre : les inséparables sont des perroquets qui ne
s'épanouissent qu'en couple, et on ne peut s'empêcher de faire le
lien avec ce qui se déroule dans les pages de ce roman.
On s'entend: l'enthousiasme n'est pas au rendez-vous!
RépondreSupprimerMalgré ton avis mitigé, je suis très tentée par le résumé de cette histoire! Je le note, au cas où je le croiserai à la bibliothèque. J'aime beaucoup les destins de femmes et les histoires familiales :-)
RépondreSupprimerDans ma PàL .. il faut qu'on allonge les journées !
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