Dernières nouvelles - Jim HARRISON

Editions Flammarion - Hors collection
Parution : 11 octobre 2017
Titre original : The ancient minstrel - Brown Dog
Traduction : Brice Matthieussent
304 pages

Ce qu'en dit l'éditeur :

Ce sont là les toutes dernières nouvelles écrites par Jim Harrison.

Avec Les Œufs, Jim Harrison se glisse dans la peau d’une femme isolée dans une ferme du Montana, pourtant bien résolue à avoir un enfant.

Le-Chien est la dernière aventure du célèbre Chien Brun, son héros favori qui se revendique de sang-mêlé, force de la nature, hypersexuel, frondeur et insolent.

L’Affaire des Bouddhas hurleurs met en scène l’ancien inspecteur Sunderson. Fidèle à son personnage de vieux sage au goût immodéré pour la pêche, la chasse, l’alcool et les jolies femmes, Sunderson ne résiste pas aux avances d’une jeune fille un peu trop délurée. La fin tragique de son double littéraire sonne comme un adieu du maître au sommet de son art.


 Ce que j'en ai pensé :

Je m'interroge toujours quand je lis "Big Jim". Comment nait une légende littéraire ? Quels sont les critères ?

Je vais sans doute heurter-choquer les puristes, les fans absolus qui considèrent qu'il est le grand écrivain de l'Amérique contemporaine...

Soyons clairs A chaque fois, je crois que je vais découvrir le livre ultime, tomber en catalepsie devant un tel génie, et à chaque fois, je me demande ce qui a construit la légende, pourquoi tout le monde se pâme sauf moi...

Là, en commençant cet opus, j'y ai cru.

Et puis, Catherine et son amour absolu pour les poulets...OK

Mais il ne s'agit pas de ça, pas seulement.

Le style est pauvre.

La narration sans entrain.

Je ne mets pas en cause une traduction malhabile (Brice Matthieussent n'en est pas à ses débuts), mais je trouve la globalité du texte sans intérêt, sans tension narrative (c'est quand même le propre de la nouvelle !), d'un langage terne et sans plus-value littéraire (rien n'est évocateur, suggestif, poétique).

Once again, disappointed... 

Il m'a manqué, cette fois encore, un je ne sais quoi qui m'emporte et m'émeuve. Je n'ai lu que 3 romans-recueil de nouvelles de Jim Harrison, et je reste dubitative.

6 commentaires:

  1. Bon, ok. Entre toi et Jim, ce n'est pas le grand amour. Je te rassure, même si la littérature américaine demeure ma préférée, je ne suis ni puriste ni fan absolue du grand Jim. J'ai lu il y a un long bail, un recueil de nouvelles et son autobiographie, "En marge". Il ne m'en reste pas grand chose. J'ai quelques recueils et romans dans ma pàl. Je repousse le moment d'entamer le tout. Parce qu'à force, il intimide, Big Jim... J'ai tenté "Dalva" à deux reprises. Sans succès. Mais celui-là n'est pas passé à la trappe. Quelque chose me retient. Un jour, j'y arriverai! Et toi, tu tenteras le coup une fois de plus?

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    1. J"ai aussi "Dalva" et "Légendes d'automne" en stock, mais oomme je cumule les déceptions, j'attends encore !

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  2. Les auteurs en fin de course ne produisent jamais de chef d'oeuvre, ils commettent même souvent leurs pires livres. Ce fut le cas avec tout ceux que j'adore, de Bukowski à Fante en passant par Selby et il n'y a pas de raison que ce bon Jim échappe à cette triste règle malheureusement.

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    1. ça me rassure ! Même si pour JH, j'ai l'impression que c'est le style qui n'est pas abouti !

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  3. Personnellement, j'adore son style à Jim. Je crois qu'on oublie tous trop facilement combien notre ressenti est subjectif. Et qu'on est tous un peu blasé, en littérature comme dans la vie en général. Il faudrait lire avec un oeil neuf, en se foutant des critiques littéraires et des avis des autres : ce serait marrant, un "blind test" où l'on ne saurait pas si on lit un écrivain connu ou inconnu, américain ou français, etc. Je pense qu'on aurait tous des surprises ! Il faudrait lire un auteur sans se préoccuper qu'il soit connu ou non, et puis lui laisser une chance réelle : il n'y a pas de lecture "inutile" parce qu'il n'y a pas de littérature utile. C'est comme l'amour, ça ne sert à rien et c'est ça qui est génial. Pas de pression, pas de résultat.

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    1. La plupart du temps du temps, je me fiche des critiques littéraires (sauf les avis sur certains blogs auxquels je fais confiance), et je lis ce que j'ai envie de lire. Je suis d'accord qu'un test à l'aveugle pourrait être drôle mais persuadée qu'on reconnaîtrait qd même certaines plumes..
      Par contre, je crois vraiment qu'il y a une littérature utile, celle qui nous emmène loin, celle qui fait réfléchir, celle qui résonne par rapport à notre propre expérience d'individu et qui nous fait regarder les choses différemment.
      Là, Jim Harrison, je ne l'ai d'abord lu que parce que je voulais savoir pourquoi on le considérait comme un immense écrivain, puis par "peur" de passer à côté d'une pépite. Mais là, j'ai capté que ce n'est pas pour moi, sans être aucunement blasée, je préfère découvrir d'autres talents.

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