Editions
de La Martinière
Parution
: 21 septembre 2017
Titre
original : The hanging club
Traduction
: Anne Renon
336
pages
Ce
qu'en dit l'éditeur :
À
Londres, les bourreaux sont de retour.
Ils
ont décidé de rétablir la peine capitale.
Ils forment un étrange club avec pour modèle le célèbre bourreau anglais Albert Pierrepoint, responsable de plus de quatre cent cinquante exécutions au siècle dernier. Et c’est par la corde qu’ils ont décidé de punir violeurs d’enfants, chauffards et autres délinquants qui réussissent à échapper au système judiciaire.
Ils forment un étrange club avec pour modèle le célèbre bourreau anglais Albert Pierrepoint, responsable de plus de quatre cent cinquante exécutions au siècle dernier. Et c’est par la corde qu’ils ont décidé de punir violeurs d’enfants, chauffards et autres délinquants qui réussissent à échapper au système judiciaire.
La
conscience du détective Max Wolfe le tourmente.
La justice est-elle vraiment là où on le croit ? Qui sont ces citoyens-vengeurs ? Pour y répondre, Max devra s’enfoncer dans les entrailles de la ville, là où les vestiges du passé ont encore une emprise sur les vivants.
La justice est-elle vraiment là où on le croit ? Qui sont ces citoyens-vengeurs ? Pour y répondre, Max devra s’enfoncer dans les entrailles de la ville, là où les vestiges du passé ont encore une emprise sur les vivants.
Dans
un Londres caniculaire, plus que jamais le bien et le mal se
confondent.
Ce
que j'en ai pensé :
Il
arrive parfois qu'une panne de lecture surgisse et qu'aucun livre
ouvert ne trouve grâce à nos yeux. Dans ces cas-là, rien de tel
qu'un polar !
J'ai
d'abord été un peu circonspecte quant à la couverture rose girly,
assez étonnante pour le genre, mais en faisant la connaissance de
Max Wolfe, le flic de Londres, je l'ai vite oubliée.
Voila
un roman bien noir, comme les triples expressos qu'il avale à
longueur de journée !
Le
lecteur plonge vite dans une enquête sordide où une drôle de
justice est rendue par un groupuscule masqué semblant rendre gloire
à Albert Pierrepoint, le bourreau anglais.
Toutes
les victimes sont des criminels pour lesquels on peut estimer que les
tribunaux ont été cléments. Leurs crimes sont différents mais ont
tous plongés des familles dans le désarroi. La justice des
tribunaux serait-elle parfois "injuste" ?
Le
polar nous entraîne dans une réflexion sur la peine de mort, sur le
Loi du Talion, sur le supposé laxisme des forces de police, sur la
tempérance des jugements, et interroge le lecteur : quid de la
vengeance ? Quelle est la frontière entre le bien et le mal ?
Le
tout servi par une narration concise, nerveuse, sans fioritures, des
personnages intéressants, et une ambiance réussie.
Merci
à Sonia de m'avoir prêté (au bon moment !) ce polar que j'ai
dévoré en quelques heures, et de m'avoir fait découvrir l'auteur !
Je ne suis pas tentée par ce polar, mais je suis vraiment TRÈS contente de te lire à nouveau!
RépondreSupprimeret je suis TRÈS contente que tu sois là !
SupprimerPareil ! Il faut dire qu'à une époque (la fac) j'ai beaucoup étudié sur la peine de mort, donc aujourd'hui j'ai un avis assez tranché (le mot est bien choisi!) sur le sujet mais tu es la deuxième à dire du bien de ce roman. Et je cherche aussi un lit pour me remettre le pied à l'étrier ! Sinon, comme Marie-Claude, ravie de te lire !!! (je suis morte de rire, j'ai la télé d'allumée, et je vois Elton John chanter "a candle in the wind" avec une perruque sur la tête)
RépondreSupprimertu es en panne, toi aussi ? un polar (sans perruque et sans Elton John ?) ??? merci à toi aussi d'être là :o)
RépondreSupprimerUn polar, et ça repart ;)
RépondreSupprimerC'est drôle, car la couverture m'avait attirée: la contradiction entre le rose et la corde, étrange!
As-tu trouvé une nouvelle lecture??
bonne soirée Virginie, et à très vite!
PS: très contente de te revoir :)
RépondreSupprimercouverture étonnante en effet ! je lis pour le Prix Elle, c'est déjà ça !
SupprimerTu as trouvé de quoi te remettre le pied à l'étrier et je m'en réjouis sincèrement ;)
RépondreSupprimerMerci Jérôme ! et cela d'autant plus que les gens sincères sont rares ! je t'embrasse ;o)
SupprimerC'est vrai, rien de tel qu'un bon polar pour se remettre en scelle! pourvu que ça dure :) j'aime bien ce rose bonbon moi!!
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