Editions
La Manufacture de Livres
Parution
: 5 septembre 2019
320
pages
Ce
qu'en dit l'éditeur :
2001.
Les nuits parisiennes voient naître un nouveau monstre. Un serial
killer s’en prend aux artistes, transformant chacune de ses scènes
de crime en oeuvre mêlant esthétisme et barbarie. L’inspecteur
Heckmann, flic vedette du moment, se retrouve en charge de cette très
médiatique affaire et se lance dans la traque. Mais bientôt il lui
semble que tous ces crimes ne sont qu’un moyen pour le tueur de
jouer avec lui...
Avec ce roman policier, Antonin Varenne révèle une fois de plus son incroyable talent à nous entraîner dans une course infernale où ses personnages doivent lutter contre leurs propres démons autant que contre le fracas du monde.
Avec ce roman policier, Antonin Varenne révèle une fois de plus son incroyable talent à nous entraîner dans une course infernale où ses personnages doivent lutter contre leurs propres démons autant que contre le fracas du monde.
Ce
que j'en ai pensé :
Antonin
Varenne, pour moi, c'est une valeur sûre, la certitude de retrouver
une bonne plume, des personnages comme on en rêve, ni bon ni pire
(ou les deux !) et une intrigue qui tient la route !
C'est
l'assurance d'un polar qui ne dévoile rien trop tôt, qui ménage
son suspens sans en faire trop, qui donne au genre ses lettres de
noblesse.
Il
y a certes les classiques du genre, le flic sorti du système, un
brin solitaire-désabusé, et les personnages qui gravitent autour :
le chef plein de morgue et de politique (de plans-comm'), les
satellites "bleusailles" qu'on voit sans rôle prédominant,
et les autres, les victimes dans le sang, les collatérales qui
morflent à 200%.
Antonin
Varenne maitrise les codes, il les enveloppe d'un phrasé presque
envoutant, il s'amuse de nos certitudes (celles des fans de polar)
pour rebondir, orienter le lecteur dans de fausses pistes.
Il
en faut du talent pour captiver, dessiner une histoire, faire croire,
sans perdre le rythme !
Il
en faut du talent pour instiller dans une enquête des thèmes pas
communs (et pas commodes) comme l'avortement, le changement de
sexe, la maternité (et la paternité !)..
Il
est chouette ce polar ! Il est chouette, Antonin !
Il faut que je me décide à sortir "Battues" de ma bibliothèque. Il y a Electra, puis toi qui en rajoute, qui me font comprendre que Varennes EST à découvrir. Je l'ai rencontré lors du dernier festival Amercia. Sympathique rare, le monsieur.
RépondreSupprimerP.S. (Je suis vraiment contente de te lire, miss!)
Ah ! "Battues" est vachement bien !! et puis, au pire Electra va finir de te convaincre !
SupprimerBen .. Virginie, j'essaie, je lui offre les bouquins mais elle préfère lire Dubois....
SupprimerIl a tellement de fans ce Varenne ! Il faudrait que je me penche très sérieusement sur son cas pour le découvrir enfin !
RépondreSupprimerIl faudrait, oui :o)
Supprimeryoupi ! j'ai aussi bien aimé, surtout l'amitié entre ces trois hommes - un peu moins le sujet (les tueurs en série amateurs de messages ..) mais sinon oui, cette plume j'adore !
RépondreSupprimerJe sais bien que tu es aussi fan que moi !! ;o)
Supprimer