Editions
Albin Michel - Collection Terres d'Amérique
Parution
: 30 octobre 2019
Titre
original : Sarah Court
Traduction
: Eric Fontaine
336
pages
Ce
qu'en dit l'éditeur :
Sarah
Court est un morne lotissement au nord de Niagara Falls, Ontario.
Cinq familles, cinq maisons dont les habitants semblent se fondre
dans la grisaille du décor… jusqu’à ce que la plume de Craig
Davidson en révèle toute l’étrangeté. Apparaissent alors un
batelier chargé de repêcher les noyés au pied des célèbres
chutes ; un cascadeur au corps brisé à force de chercher le
danger ; un neurochirurgien alcoolique en disgrâce ; un
boxeur raté et son fils obèse qui se rêve vampire ou momie ;
une adepte du vol à l’étalage aux fantasmes de maternité, ou
encore le fils orphelin d’une fumeuse de crack, devenu fabricant de
feux d’artifice et criminel à ses heures…
Connaît-on vraiment ses voisins ? Et sa propre famille ? Dans ce livre à la frontière des genres, l’auteur d’Un goût de rouille et d’os nous invite à une troublante exploration des âmes.
Connaît-on vraiment ses voisins ? Et sa propre famille ? Dans ce livre à la frontière des genres, l’auteur d’Un goût de rouille et d’os nous invite à une troublante exploration des âmes.
Ce
que j'en ai pensé :
A
chaque chapitre, sa teinte noire (eau, poudre, boîte, carte, tache),
à chaque chapitre ses personnages, un peu déglingués, recalés de
la société, un peu glauques et blindés de névroses.
J'avais
beaucoup aimé la nouvelle "Un goût de rouille et d'os"
parue dans le recueil "20+1 nouvelles" en 2016, mais là bizarrement,
s'il y a des choses que j'ai aimées, j'ai mis un peu de distance
entre ces personnages et moi, et j'ai eu un peu de mal à finir ma
lecture...
Sarah court, c'est un lotissement, comme en trouve partout, maisons à l'identique, zone péri-urbaine, où tout le monde connait (épie ?) tout le monde, et le niveau social s'assortit à l'état du crépi !!
Il m'a manqué quelque chose pour m'enthousiasmer, mais je n'étais peut-être pas dans le meilleur état d'esprit pour aborder ce roman, pour rencontrer des personnages presque "tristes" dans un environnement qui ne l'est pas moins...
Je n'ai pas ressenti d'empathie mais certains personnages ont retenu mon attention (dont Patience Nanavatti), il faudra sans doute que je leur consacre un peu plus de temps en relisant ce roman dans quelques mois ?
Merci à Babelio et aux Editions Albin Michel pour cette lecture !
j'ai aimé ses nouvelles, j'avais lâché son précédent roman et ton billet me dit que celui-ci pourra attendre....
RépondreSupprimerA toi de voir ! pour moi, ce n'était pas le bon roman au bon moment..
SupprimerC'est une bonne idée d'Albin Michel de poursuivre la publication de l'oeuvre de Davidson.
RépondreSupprimerContrairement à Electra, la lecture de "Cataract City" m'avait éblouie. Ce roman-ci, un peu moins. Exceptionnellement paru au Québec, en 2015. La couverture était... très laide! Certains «histoires» m'avaient marquée, mais dans l'ensemble, il y avait trop de flou à mon goût. Pour la noirceur, c'était noir par-dessus noir. Mais disons que ça tombait à un bon moment pour moi!
http://www.hopsouslacouette.com/2015/10/les-bonnes-ames-de-sarah-court.html
Le noir, tu sais que j'aime ça!! mais là, je ne sais pas, ça n'a pas fonctionné..
RépondreSupprimerUne lecture en demi-teinte on dirait.
RépondreSupprimerPas convaincue en effet...
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