Éditions Gallimard
Parution : 8 avril 2021
160 pages
Ce qu'en dit l'éditeur :
À la mort de sa mère, Paloma hérite d’une maison abandonnée, chargée de secrets au pied des montagnes cévenoles. Tout d’abord décidée à s’en débarrasser, elle choisit sur un coup de tête de s’installer dans la vieille demeure et de la restaurer. La rencontre de Jacques, un entrepreneur de la région, son attachement naissant pour lui, réveillent chez cette femme qui n’attendait pourtant plus rien de l’existence bien des fragilités et des espoirs.
Ode
à la nature et à l’amour, Saint Jacques s’inscrit dans
la lignée de Suiza, le premier roman de Bénédicte Belpois,
paru en 2019 aux Éditions Gallimard. Avec une simplicité et une
sincérité à nulles autres pareilles, l’auteure nous offre une
galerie de personnages abîmés par la vie mais terriblement
touchants.
Ce que j'en ai pensé :
Bénédicte BELPOIS est-elle tombée dans la guimauve ? Quelle déception que ce second roman, tout miel, tout plein de bons sentiments et de bienveillance, alors que "Suiza" avait tant d'originalité !
Les
personnages sonnent creux, sont trop peu approfondis pour qu'on s'y
attache (mais sur 160 pages, pouvait-il en être autrement ?), sont à
la limite de la caricature (la parisienne bouleversée par les
charmes d'une maison à la campagne, l'artisan un peu rustre et
bougon mais au cœur tendre, la vieille paysanne toute racornie et
son fils indigne, etc...c'est du déjà vu...).
Si
le roman aborde les difficultés des relations mère-fille qui se
reproduit de génération en génération, comme la maternité
précoce des personnages féminins de cette lignée, elles me sont
apparues trop peu exploitées pour dessiner correctement la
personnalité de Paloma la narratrice.
C'était
donc pour moi un ratage, ça ressemble plus à un "feel-good
book" (d'autant qu'évidemment, tout est bien qui finit bien !).
Un ratage pour moi même si j'ai aimé les quelques passages qui parle de la nature cévenole…
Dommage !
Je ne connais pas l'auteure mais j'avais repérer ce titre même si je ne suis pas fan de cette M.E. Du coup, j'hésite car j'aime pas les courts romans et encore moins quand ils sont "feel-good" mais la région m'attire énormément. Je vais surement attendre le poche du coup.
RépondreSupprimerTu as raison, et tu apprécieras encore plus les descriptions des Cévennes !
SupprimerC'est avec regret que je vais passer mon tour. Je préfère garder intact mon coup de coeur pour Suiza.
RépondreSupprimerCe n'est pas du tout le même style, tu serais déçue..
Supprimeroh !!! merci pour le fou rire ! 160 pages ? c'est trop court et puis oui, le sujet est plus que rebattu - bizarre, Marie-Claude avait adoré Suiza comme toi. Et l'aspect feel good, bref je passe mon tour !
RépondreSupprimerJ'ai été surprise aussi par le peu de pages, mais ceci dit Yves RAVEY maitrise l'exercice à merveille, alors j'y ai cru.
SupprimerLà en plus, on coche qq cases de la bien-pensance : un homosexuel, un étranger, une mamie isolée, un gaillard "ancienne école", une mère célib, etc...bof !
Bon, ça c'est fait ! Suiza m'attend sur mes étagères, je commencerai par là ^^
RépondreSupprimerExcellente idée ! il est bien meilleur :o)
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