Respire - Niko TACKIAN

 

Editions CALMAN-LEVY

Parution : 5 janvier 2022

324 pages


Ce qu'en dit l'éditeur :

Le sable très blanc, l’océan turquoise. Voici ce que découvre Yohan à son réveil. Un endroit paradisiaque où il va entamer une nouvelle vie. Avoir une deuxième chance d’être heureux. Pour arriver sur cette île inconnue, il a signé avec une mystérieuse société qui promettait de le faire disparaître et d’effacer toute trace de son passé.

Les premiers jours, Yohan savoure son insouciance retrouvée.Même si peu à peu, un sentiment d’étrangeté le gagne. L’île héberge une dizaine d’habitants plus énigmatiques les uns que les autres. Pourtant les maisons abandonnées, les échoppes désertes dans les rues balayées par le vent, laissent penser qu’un jour ils ont été bien plus nombreux. Où sont passés les autres ?

Yohan veut comprendre. Mais jamais il n’aurait dû chercher à voir l’envers du décor. Car c’est bien connu, la connaissance fait voler en éclats le Paradis...


Ce que j'en ai pensé :

Niko Tackian se réinvente une nouvelle fois avec ce polar oppressant et à l'intrigue singulière. Peut-être plus littéraire que les précédents, le roman reste encore très cinématographique, et les références sont nombreuses, de Moby Dick à Shutter Island.

Une atmosphère angoissante malgré le bleu cru du ciel et les palmiers, des personnages inquiétants dont on devine qu'ils cachent de sombres secrets, un sentiment d'enfermement et de fuite impossible. L'auteur sème les indices dans des chapitres courts et rythmés.

Pourtant, j'ai été assez mitigée dans la première partie, la faute sans doute au style narratif trop "simple", pas assez travaillé. J'ai également eu une impression de "déjà lu" sans réussir à la définir exactement et j'ai parfois regretté le côté assez caricatural des personnages (dont Yohan, le héros, écrivain en panne d'inspiration devenu alcoolique)..

Mais l'ensemble fonctionne, et j'ai apprécié le mélange polar-roman d'aventures-fantastique, l'idée que Niko Tackian s'amuse avec son lecteur et place ce polar dans une perspective plus psychologique.

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