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Le printemps des enfants perdus - Béatrice ÉGÉMAR

éd Presses de la Cité - 17 octobre 2013 - 228 pages

Ce qu'en dit l'éditeur :
Artistes, femmes du monde, élégants de la capitale, tous prisent la parfumerie de Manon Dupré, rue Saint-Honoré. En 1750, l'usage est de se parfumer quotidiennement de la tête aux pieds et jusqu'aux accessoires. Une coquetterie venue droit de Versailles. Pourtant, en ce mois de mai, ce ne sont pas les senteurs mais une rumeur qui court les rues de Paris, une rumeur folle de trafic d'enfants. Lorsque deux jeunes garçons de son entourage, à leur tour, disparaissent, Manon, la jeune et belle parfumeuse, s'inquiète. Trop affectée pour attendre leur hypothétique retour, trop maligne pour n'y voir qu'une simple coïncidence, trop intriguée aussi, elle se lance tous sens affûtés à leur recherche.
Une quête et un compte à rebours qui la mèneront dans le milieu, impopulaire et corrompu, de la police de Louis XV...

Née en 1961, Béatrice ÉGÉMAR est auteur d'ouvrages pour la jeunesse 
et spécialisée dans le roman historique.

Ce que j'en ai pensé :
Un roman historico-policier très agréable qui entraîne le lecteur dans le centre de Paris en 1750 et révèle un chapitre méconnu de l'histoire, celui de la disparition d'enfants et des rumeurs qui l'accompagnent. 
La narration est sensible et enlevée, c'est presque un roman d'aventures doublé d'une intrigue intéressante. L'ensemble évoque le milieu des parfumeurs et maîtres-gantiers, la vie du quartier Châtelet-St Honoré, les révoltes populaires, le rôle de la police et de ses "mouches".
Une lecture sympathique, tout public, qui se lit d'une traite, fort bien documentée, mais qui aurait sans doute mérité des personnages moins manichéens et un développement plus complexe de l'énigme des disparitions.

L'âge des miracles - Karen THOMPSON WALKER

Et si la durée du jour s'allongeait ? si nos journées, au lieu de durer 24 heures, gagnait chaque jour quelques minutes ?
Une lycéenne américaine, une adolescente comme les autres, regarde le monde changer autour d'elle : les adultes affolés, l'amitié qui s'échappe, l'amour naissant.




J'aime beaucoup ! Sur un postulat de catastrophisme écologique, ce sont les bouleversements de l'adolescence qui nous sont contés, sans mièvrerie, sans leçon.
C'est agréable à lire et je ne regrette pas cette découverte ;o)