Cinq nouvelles liées entre elles par l'Italie, par le souvenir d'un figuier..
La
première nouvelle relate l'histoire d'un couple en vacances dans la
maison familiale, décrépie mais remplie de livres,au bord de la
plage. Vacances paradisiaques si on exclut l'arrivée d'une colonie
de fourmis ! Histoire des non-dits d'un couple heureux qui semble
près de basculer malgré l'intense complicité et la tendresse
infaillible qui les lie depuis l'enfance. Une nouvelle qui m'a
touchée tant elle renvoie aux angoisses des couples qui se
connaissent tant qu'ils ne savent plus lire le désarroi qui
s'installe...
La
deuxième nouvelle évoque le parcours amoureux difficile et
douloureux de la narratrice, elle est, à mon sens, une signature
très personnelle de Simonetta GREGGIO. C'est intime, touchant, c'est
une histoire de retrouvailles et de rupture mais c'est aussi un
chemin qui continue, un espoir de femme..
La
3ème nouvelle raconte, à la manière d'un journal, l'enfermement
d'un vieil homme seul et un peu acariâtre, dans une cage d'ascenseur
en panne en plein mois d'août quand tous ses voisins sont partis en
vacances. Sa survie, ses angoisses, ses souvenirs qu'il égrène.
Il
y a ensuite 2 nouvelles plus courtes, intenses pourtant, sur un trio
amoureux ("L'année 1982") et sur une voiture emblématique
("Fiat 500") que j'ai beaucoup aimées aussi.
On
retrouve tout Simonetta GREGGIO dans ces nouvelles, l'écriture
souple et fluide qui évoque l'été, qui chante l'Italie. J'ai un
peu retrouvé "Etoiles" dans ce roman, c'est un peu plus
léger que "Les mains nues", moins sombre même si les
souvenirs ont parfois un goût amer...
Je
suis fan, absolument !! (et je n'ai pas compris pourquoi on ne parle,
sur les sites marchands, que de 3 nouvelles !)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire