Quand
Vladimir rencontre Nina, il sait déjà qu'elle est la femme de sa
vie. Elle sera aussi la mère de Serge, le fils normalien qui fera en
sorte, toute sa vie, d'atteindre le modèle de vie rêvé par ses
parents.
Quand
Serge épouse Marianne, elle le perce à jour rapidement. Dans leur
amour qui grandit puis se brise, tout tourne autour du reflet de soi
dans les yeux de l'autre, des autres.
Un
roman dense et captivant quoique trop analytique, voire médical.
Alice Ferney scrute chaque personnage comme s'il était l'objet d'une
expérience scientifique, détaille chaque pensée, dissèque chaque
frémissement. Sept parties comme sept étapes d'une vie, de la
première « Fils de Nina » consacrée à la rencontre des
parents de Serge, à la toute dernière « Et la mort qui
sépare ».
Je
ne suis pas sûre d'avoir aimé ce roman. L'écriture est splendide,
forte, la narration saisissante mais j'ai été gênée par l'analyse
constante des sentiments, comme si l'amour, au fond, n'était qu'un
objet d'étude. Il y a même une certaine touche de pessimisme, une
vague tristesse.
En tout cas, il m'aura fallu batailler sec pour le finir, j'avais vraiment envie de le lâcher (comme celui de Sylvie GERMAIN) et je ne lui ai attribué que 13/20.
A peine mes notes de lecture envoyées par mail à Elle, je recevais la sélection suivante dans ma boîte aux lettres...
"Esprit d'hiver" est déjà terminé, les deux autres ne me tentent pas (j'ai quand même un peu de curiosité pour le policier..) et je viens de passer chez le libraire et de compléter ma liste des bouquins-que-je-veux-lire-absolument de nouveaux titres...aïe !
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