Tout ce que je suis - Anna FUNDER



Longtemps après la Seconde Guerre Mondiale, en Australie, Ruth se souvient de son combat contre les nazis en compagnie de jeunes intellectuels allemands, tous amis. Elle raconte l'arrivée de Hitler au pouvoir, les assassinats politiques, l'oppression, puis la fuite vers l'Angleterre pour se protéger et continuer la lutte contre le fascisme. Elle évoque Dora Fabian, sa cousine, résistante engagée prête à mourir pour ses convictions.
Une deuxième voix lui répond, chapitre après chapitre. C'est celle de Ernst Töller, écrivain, qui, depuis son hôtel sur Central Park, dicte ses mémoires à Clara sa secrétaire. Lui aussi a connu Dora Fabian, il l'aimait, passionnément.
Les voix de Ruth et Ernst se croisent, c'est à elle qu'il a choisi d'envoyer son manuscrit.
Le roman d'Anna Funder ne m'a pas transportée, mon impression est mitigée, comme si je n'avais pu digérer l'histoire, l'accepter. J'ai eu du mal à suivre le fil des récits entrecroisés, de la chronologie bouleversée. J'ai même trouvé quelques longueurs à ce texte, cru l'abandonner, renoncer à ma lecture tant la narration me paraissait parfois lente. Cependant, le style est juste, les mots ciselés, choisis avec soin et donnent encore plus de profondeur à cette période de l'histoire parfois négligée. Les personnages sont attachants, sans doute parce que le roman est une histoire vraie, sans doute parce que les crimes relatés et l'injustice nous touchent, même 70 ans après la guerre.

J'ai été sévère sur la note, seulement 12/20.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire