Fin 2010, un jeune tunisien s’immole
par le feu. Il devient immédiatement un symbole et le déclencheur
des « Printemps arabes » qui sonneront le glas des
dictatures arabes. Le mouvement, emmené par le peuple, destitue un à
un tous les dirigeants des pays arabes, condamne Ben Ali, Kadhafi
puis Moubarak et libère l’opinion libre et la démocratie.
Partout, les salafistes s’imposent, les djihadistes revendiquent
leur part de pouvoir, les conflits s’éternisent.
J’ai pris peur aux premières pages
de ce document. Une somme ! Une situation complexe aux liaisons
inextricables, aux enjeux énormes (pétrole, pétrole !), un
passé qui se mêle à l’histoire présente, une narration sous
forme de journal qui tantôt glorifie la supposée supériorité de
l’universitaire européen, tantôt s’approche du peuple au plus
près jusqu’à en épouser les modes de vie. De ce qu’on peut
prendre pour de l’arrogance à l’humilité, mais toujours une
intensité, une vraie passion pour les mondes arabes, pour leur
culture.
Je ne suis pas certaine d’avoir
compris tous les tenants/aboutissants, je suis même persuadée qu’il
me faudra le relire pour revoir certains chapitres, pour apprécier
plus encore les paysages, l’humanité décrite si justement. Je ne
suis donc pas sûre d’avoir aimé, même si je reconnais la grande
qualité littéraire de l’ouvrage et sa richesse.
C'est sans doute pour ça que je ne lui ai donné que 13/20.
Je l'ai vraiment beaucoup aimé car il m'a beaucoup appris.
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