Ailleurs.
C’est là qu’il faut aller. C’est de cet ailleurs que rêve
Jean Russo, la mère de l’auteur, depuis sa petite ville de
Gloversville, étouffée par les carcans de la société américaine
d’après guerre. Un ailleurs où elle serait enfin libre, où elle
ne dépendrait ni de ses parents ni d’aucun homme. Sauf de son fils
avec lequel elle crée un lien si fort qu’il en est déroutant.
Jean Russo est malade mais personne ne le sait encore, tout le monde
se contente de subir ses lubies : déménager sans cesse, aller
ailleurs encore. Et c’est pourtant à Gloversville que revient
Richard Russo par l’écriture…
Je ne sais toujours pas dans quelle
catégorie ranger ce livre de Richard Russo qui parfois apparaît
être un document autobiographique et d’autres fois prend le
caractère d’un roman. Je l’ai lu très vite, je l’ai aimé.
Mais j’ai vite perdu le fil des résidences successives et ça m’a
un peu gâché le plaisir ! Pourtant, ce roman est une histoire
d’amour entre une mère possessive, autoritaire, malade, et son
fils qui jamais, malgré ses tentatives, malgré la culpabilité qui
en résulte, ne s’en détache, toujours fidèle à celle qui lui a
donné le goût des livres, à celle qui finalement lui a inspiré
son œuvre. Une belle lecture !
Je lui ai donné 14/20.
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