Mila
et Joseph, tous deux orphelins, se sont réfugiés dans une ferme de
Transylvanie où vit une famille chrétienne. Mila finit par
rejoindre les Stern, amis de ses parents, et sera élevée dans un
milieu juif orthodoxe où elle s’épanouit et grandit heureuse,
avant d’épouser Josef. A ses côtés, Atara, la fille des Stern,
cherche à fuir ce milieu étouffant et rigide.
Ce
roman nous fait vivre l’atmosphère particulière qui régit le
quotidien des familles hassidiques, l’éducation des enfants et
plus particulièrement celle des jeunes filles.
C’est
un roman qui m’a à la fois intriguée (je connaissais finalement
peu de choses sur l’orthodoxie juive bien que j’aie déjà
quelques notions relatives à la liturgie dans d’autres livres) et
dérangée tant certains passages ont pu heurter certaines de mes
convictions sur les droits des femmes. J’ai trouvé la seconde
partie moins nerveuse, plus « pénible » à lire et j’ai
regretté que l’auteur ne développe pas plus la vie d’Atara.
Pour
autant, c’est un roman attachant qui a su éviter de nombreux
écueils dès lors qu’on aborde le thème de la religion. L'auteur
a su rester objective dans son regard et nous faire partager
différents points de vue.
j'ai eu le même regret que toi sur la 2e partie, j'aurais aimé savoir ce qu'il advenait d'Atara
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