La
mère de l’auteur, infatigable mère-épouse-femme active,
impliquée dans l’humanitaire et grande voyageuse, est malade d’un
cancer du pancréas. Le diagnostic est mauvais, les semaines sont
comptées. Tous autour d’elle s’organisent pour lui apporter aide
et soutien moral. Lors d’une séance de chimiothérapie, se met en
place entre elle et son fils éditeur un club de lecture informel qui
va resserrer les liens entre eux, leur permettre d’évoquer
d’autres sujets que la maladie, de partager des souvenirs en lisant
les mêmes livres.
La
couverture est une des plus jolies aperçues ces dernières semaines
et le titre, même nostalgique ou désuet, voire imparfaitement
traduit, donnait très envie de découvrir les pages intérieures.
J’ai
été très partagée par cette lecture, d’abord effrayée parce
qu’elle en appelait à des souvenirs personnels, puis conquise par
l’énorme tendresse entre le fils et sa mère, et finalement un peu
déçue par l’aspect répétitif de certains passages du livre.
Agacée aussi par cette mère parfaite qui a une vie exemplaire, qui
règne presque en « despote » sur sa famille dont elle
aime organiser le moindre mouvement et influencer les décisions,
Pourtant,
j’ai été touchée par la situation contée, par la force de
caractère de la mère de l’auteur, par l’intensité des
sentiments partagés et c’est un ouvrage que j’ai globalement
aimé malgré les quelques défauts que j’ai pu lui trouver. Il y a
dans ces pages beaucoup de tendresse, des moments en famille, du
partage et surtout l'amour des livres comme lien entre des personnes,
comme prétexte aux discussions,
Je lui ai attribué 14/20
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