La 4ème de couverture :
Lord Percival Kilvanock est un châtelain écossais heureux mais également un criminologue de renom.
Et lorsque l'on assassine un de ses amis dans la chambre d'Agatha Christie, à l'hôtel Old Cataract d'Assouan, il n'hésite pas à tester ses méthodes sur le terrain, avec l'aide du bouillant Angus Dodson, superintendant de Scotland Yard. Les deux Britanniques tombent dans un panier de crabes mortel. Ce n'est certes pas pour rien qu'on a tué un jeune et brillant égyptologue, que la Reine du crime s'y trouve involontairement mêlée, et que plane sur l'enquête l'ombre d'Akhénaton, le pharaon maudit...
Et lorsque l'on assassine un de ses amis dans la chambre d'Agatha Christie, à l'hôtel Old Cataract d'Assouan, il n'hésite pas à tester ses méthodes sur le terrain, avec l'aide du bouillant Angus Dodson, superintendant de Scotland Yard. Les deux Britanniques tombent dans un panier de crabes mortel. Ce n'est certes pas pour rien qu'on a tué un jeune et brillant égyptologue, que la Reine du crime s'y trouve involontairement mêlée, et que plane sur l'enquête l'ombre d'Akhénaton, le pharaon maudit...
(terrasse du Old Cataract Hotel, à Assouan, où séjournait Agatha Christie)
Mon avis :
C'est un roman qui m'a laissé une impression mitigée. Non qu'il soit médiocre, mais je l'ai trouvé trop court ! Il manque un peu plus de descriptions, histoire de noyer le poisson et l'Egypte à la manière de "Mort sur le Nil" s'y prêtait à merveille ! Ça n'est presque pas assez exploité...
Même si Lord Percival est écossais, ce roman policier, assez court et efficace, offre le parfait exemple des enquêtes "old school" à la manière de celles d'Hercule Poirot. Ici, c'est le superintendant anglais, personnage secondaire, qui joue les Candide et permet à Lord Percival de résoudre l'énigme grâce à ses déductions.
Pourtant si Agatha Christie ne sert que de fil rouge dans cette intrigue, le roman est construit comme l'étaient les siens ! Le schéma narratif est identique jusqu'à la confrontation finale entre les suspects tous réunis pour que soit révélée l'identité du meurtrier. Un mort, sept suspects pouvant chacun avoir un mobile, un milieu fermé (des égyptologues qui le jour du crime étaient réunies sur une terrasse -comme celle de la photo ci-dessus ?), des secrets et un innocent trop facilement accusé.
On retrouve une galerie de personnages intéressants au profil parfois un peu exagéré et les conversations apprennent peu à peu quelques indices sur le meurtrier.
Détail amusant, j'ai appris après ma lecture que sous le pseudonyme de Christopher CARTER se cachait l'écrivain Christian JACQ, grand connaisseur de l'Egypte.
Une lecture rapide, amusante, mais je ne suis pas sûre d'en garder un souvenir impérissable...Grâce à Agatha Christie et au superintendant, elle entre dans mon challenge "Juin, mois anglais" ;o)
Très drôle, cette histoire de pseudos de l'auteur ! Quel petit cachotier ! :-) En tout cas, le thème a l'air sympa malgré ton petit bémol.
RépondreSupprimer