titre original : La donna dei fiori di carta
traducteur : Anaïs Bozobka
éd Calmann Lévy -216 pages
Ce qu'en dit l'éditeur :
La nuit du 14 au 15 avril 1912, tandis que le Titanic
sombrait au beau milieu de son voyage inaugural, un passager descendit
dans sa cabine de première classe, revêtit un smoking et remonta sur le
pont. Au lieu de chercher à sauver sa peau, il alluma un cigare et
attendit la mort.
Le 14 avril 1916, dans les tranchées du mont Fumo, quatre ans jour pour jour après le naufrage du Titanic,
un soldat italien est fait prisonnier. À moins qu’il ne révèle son nom
et son grade, il sera fusillé le lendemain à l’aube. Jacob Roumann,
médecin autrichien, n’a qu’une nuit pour le faire parler. Mais le
prisonnier veut diriger l’interrogatoire. Sa vie, décrète-t-il, tient
non pas à une, mais à trois questions :
« Qui suis-je ? Qui est Guzman ? Et qui était l’homme qui fumait sur le Titanic ? »
« Qui suis-je ? Qui est Guzman ? Et qui était l’homme qui fumait sur le Titanic ? »
De cet instant se noue entre les deux ennemis une alliance étrange
autour d’un mystère qui a traversé le temps et su défier la mort.
Donato Carrisi livre ici un roman dont
les personnages ont l’étoffe de héros de légende, des secrets
bouleversants et des destins inoubliables.
Donato Carrisi, né le 25 mars 1973 en Italie,
est un
romancier, journaliste, dramaturge et
scénariste italien, auteur de
roman policier.
Ce que j'en ai pensé :
Drôle de surprise que ce roman, choisi au rayon des polars, et qui est tout sauf ce genre-là ! Je ne connaissais l'auteur que de nom et pour "Le chuchoteur" ; je m'attendais donc à un thriller...
Il s'agit plutôt d'une sorte de conte, d'une histoire superposant une multitude d'histoires, et c'est très addictif ! J'ai tourné les pages avidement, emportée par la narration à la fois tendre, simple et poétique. J'avais chaque fois envie de connaître la suite des aventures de Guzman, rocambolesques, romanesques, de découvrir qui était le prisonnier italien dans la grotte, questionné par Jacob Roumann le médecin juif-autrichien. J'étais emportée par les volutes de fumée qui nimbent le récit du début à la fin (Guzman est un accro, mais l'italien et l'autrichien, pendant leur huis-clos ne le sont pas moins) trouvant la narration à la fois légère et grave (l'auteur interrompt le récit ponctuellement pour le replacer dans le contexte de la 1ère guerre mondiale).
Il y est beaucoup question d'amour, d'amitié, mais aussi de voyages, de montagnes. Les personnages féminins sont fantasques, épris d'absolu, mais les personnages masculins ne sont pas en reste dans leur originalité.
Très joli livre dont le rythme, les thèmes, la poésie m'ont beaucoup plu.
je comprends ce qui t'a plu dans ce livre, mais pour moi cela a été une grosse déception, je n'ai pas du tout accroché à ce roman...(alors que j'aime les thrillers du même auteur)
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