Les prochains sur ma liste (6)


Bye bye Elvis, Caroline de MULDER
Graceland, 16 août 1977, Elvis Presley disparaît et laisse derrière lui des millions d’adorateurs éperdus. Crépuscule du Roi du Rock. Jusqu’à la fin, la longue fréquentation du désastre ne lui avait pas fait perdre toute sa candeur.
Dix-sept ans plus tard, Yvonne entre au service de John White, un vieil Américain au physique fragile. Elle va passer vingt ans à ses côtés, tissant une relation de dépendance avec cet homme dont elle ne sait rien et qu’elle s’efforce de sauver d’une fin misérable. La vie de White et celle d’Elvis s’entrelacent, dessinant des créatures identiques dans leur difformité et leur isolement. Entre les deux, il est possible qu’un lien existe – à moins qu’ils ne se soient croisés que dans ce roman…
Et rien d'autre, James SALTER
La Seconde Guerre mondiale vit ses derniers instants. Sur un porte-avions au large du Japon, le jeune officier Philip Bowman rentre à New York. Embauché dans une maison d’édition, il devient directeur littéraire et fréquente l’intelligentsia new yorkaise. Entre splendeurs du monde des lettres, relations amoureuses et passions charnelles en Amérique et sur le vieux continent, Et rien d’autre nous plonge dans quarante années de la vie d’un homme, et déploie magistralement le spectre de toute une génération, dans sa gloire et ses échecs.
Les initiés reconnaîtront, derrière le foisonnement des personnages, la silhouette de Norman Mailer, Truman Capote ou de leur éditeur, Joe Fox. Mais Et rien d’autre n’est ni plus ni moins un roman à clés que La Recherche… 

La femme aux fleurs de papier, Donato CARRISI
La nuit du 14 au 15 avril 1912, tandis que le Titanic sombrait au beau milieu de son voyage inaugural, un passager descendit dans sa cabine de première classe, revêtit un smoking et remonta sur le pont. Au lieu de chercher à sauver sa peau, il alluma un cigare et attendit la mort.
Le 14 avril 1916, dans les tranchées du mont Fumo, quatre ans jour pour jour après le naufrage du Titanic, un soldat italien est fait prisonnier. À moins qu'il ne révèle son nom et son grade, il sera fusillé le lendemain à l'aube. Jacob Roumann, médecin autrichien, n'a qu'une nuit pour le faire parler. Mais le prisonnier veut diriger l'interrogatoire. Sa vie, décrète-t-il, tient non pas à une, mais à trois questions :
« Qui suis-je ?
Qui est Guzman ?
Et qui était l'homme qui fumait sur le Titanic ? »
De cet instant se noue entre les deux ennemis une alliance étrange autour d?un mystère qui a traversé le temps et su défier la mort.
Americanah, Chimamanda NGOZI ADICHI
"En descendant de l'avion à Lagos, j'ai eu l?impression d'avoir cessé d'être noire." Ifemelu quitte le Nigeria pour aller faire ses études à Philadelphie. Jeune et inexpérimentée, elle laisse derrière elle son grand amour, Obinze, éternel admirateur de l'Amérique qui compte bien la rejoindre. Mais comment rester soi lorsqu'on change de continent, lorsque soudainement la couleur de votre peau prend un sens et une importance que vous ne lui aviez jamais donnés, quand tout à coup le fait d'être noir est censé dicter vos réactions et vos pensées ? Obinze partira finalement en Angleterre et, pendant quinze ans aux États-Unis, Ifemelu tentera de trouver sa place au sein d'un pays profondément marqué par le racisme et la discrimination. De défaites en réussites, elle trace son chemin, pour finir par revenir sur ses pas, jusque chez elle, au Nigeria. À la fois drôle et grave, doux mélange de lumière et d'ombre, Americanah est une magnifique histoire d'amour, de soi d'abord mais également des autres, ou d'un autre. De son ton irrévérencieux, Chimamanda Ngozi Adichie fait valser le politiquement correct et les clichés sur la race ou le statut d'immigrant, et parcourt trois continents d'un pas vif et puissant.

4 commentaires:

  1. J'ai très envie de lire "Americanah", j'attends que ma médiathèque le commande. Du coup, je sens que je ne suis pas prête de l'avoir...

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  2. je vais bientôt commencer Americanah, et le de Mulder me tente bien également. J'ai lu le Salter et le Carrisi et les deux m'ont déçue...

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  3. Oh ! Americanah ! Il commence vraiment bien !

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