La dernière nuit du raïs - Yasmina KHADRA

éd Julliard - 19 août 2015 - 216 pages
Ce qu'en dit l'éditeur :
« Longtemps j'ai cru incarner une nation et mettre les puissants de ce monde à genoux. J'étais la légende faite homme. Les idoles et les poètes me mangeaient dans la main. Aujourd'hui, je n'ai à léguer à mes héritiers que ce livre qui relate les dernières heures de ma fabuleuse existence.
Lequel, du visionnaire tyrannique ou du Bédouin indomptable, l'Histoire retiendra-t-elle ? Pour moi, la question ne se pose même pas puisque l'on n'est que ce que les autres voudraient que l'on soit. »
Avec cette plongée vertigineuse dans la tête d'un tyran sanguinaire et mégalomane, Yasmina Khadra dresse le portrait universel de tous les dictateurs déchus et dévoile les ressorts les plus secrets de la barbarie humaine.

Pour lire un extrait :
 
Yasmina Khadra est le pseudonyme de l'écrivain algérien Mohammed Moulessehoul, 
né le 10 janvier 1955en Algérie et distingué par de nombreux prix littéraires. Il a été candidat à l'élection présidentielle en Algérie en 2013.
Ce que j'en ai pensé :
J'attends toujours chaque nouveau roman de Yasmina Khadra avec impatience, me délectant par avance de sa langue riche et poétique, me réjouissant d'en connaître un peu plus sur des populations que je connais mal (Les hirondelles de Kaboul) ou des faits de civilisations ou des périodes historiques des pays d'Afrique du Nord (Ce que le jour doit à la nuit, L'attentat). C'est un auteur qui fait partie de mon Panthéon personnel, et ce, malgré les accusations d'éventuels plagiats. Bref..
Là, en plus, le sujet m'intéressait : les révolutions arabes ne sont pas si loin dans notre mémoire et que toutes n'ont pas abouti aux mêmes résultats....
Si j'ai retrouvé avec plaisir le style de l'auteur, je n'ai pourtant pas été transportée par cette histoire comme ça a été le cas avec les précédents romans (Les anges meurent de nos blessures): j'ai aimé les parties concernant l'enfance du dictateur dans sa tribu, ses souvenirs d'enfant bâtard moqué à l'école, j'ai aimé aussi la manière dont l'auteur s'est glissé dans la peau du fou mégalo et avide de pouvoir, j'ai été étonnée du parallèle établi avec Van Gogh, abasourdie par l'ampleur tyrannique du personnage,  j'ai trouvé que l'ensemble se lisait avec plaisir ! Il reste que c'est un bon roman, intelligent, admirablement écrit et que je reste fan ! La fin est sublime, forte !

2 commentaires:

  1. Je vais bientôt le commencer, j'espère qu'il me plaira ^^

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  2. Je suis tellement larguée cette année par la rentrée que je ne savais pas q'uil avait sorti un nouveau livre....je dois dire que ton bémol ne me le fera pas passer en priorité, j'en ai d'autres à lire de lui...
    Belle journée (et c'est beau comment tu rends hommage à un auteur chouchou)

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