éd Seuil policiers - 10 septembre 2015 - 304 pages
titre original : The crime of Julian Wells
traduction :Philippe Loubat-Delranc
Ce qu'en dit l'éditeur :
Philip Anders, critique littéraire,
s’interroge : pourquoi son ami l’écrivain Julian Wells s’est-il tranché
les veines dans une barque, au milieu de l’étang de sa propriété des
Hamptons ? Le suicide est irréfutable, ses raisons impénétrables.
En
enquêtant sur leur passé commun ? un voyage en Argentine du temps de la
dictature militaire, au cours duquel leur jolie guide Marisol avait
disparu ? mais aussi sur l’œuvre de Julian, hantée par des tueurs aussi
abominables qu’Erzsébet Báthory, la Comtesse sanglante, ou Tchikatilo,
l’Éventreur rouge de Rostov, Anders est confronté à la part d'ombre de
celui qu'il admirait tant.
Et si ce suicide n’était pas le seul crime de Julian Wells ?
Thomas
H. Cook se révèle plus manipulateur que jamais dans ce roman où les
mensonges entre amis et les desseins troubles tissent une toile d’une
ambiguïté insoutenable.
Né en 1947 en Alabama, Thomas H. Cook a
été professeur d'histoire
et secrétaire de rédaction au magazine Atlanta
avant d’écrire une
vingtaine de romans policiers subtils et troublants,
dont
Au lieu-dit Noir-Étang (Seuil, 2012), lauréat d’un Edgar Award.
Ce que j'en ai pensé :
Roman-enquête, le Crime de Julian Wells prend des allures de roman d'espionnage au fil des pages, alternant rencontres d'espions, faux-semblants et énigmes.
Qui était Julian Wells ? Pourquoi son suicide, au-delà du sentiment d'impuissance qu'il suscite chez son meilleur ami et de l'incompréhension, semble-t-il mener, d'un continent à l'autre, vers une mystérieuse quête ?
Avec une forte dose de nostalgie, des flash-back incessants, le narrateur cherche une explication, et essaie de déterminer s'il a une part de responsabilité dans la mort de son ami qu'il connaissait finalement assez peu.
C'est le premier roman que je lis de cet auteur et j'ai été charmée par la maîtrise narrative, une certaine forme d'élégance littéraire, les nombreuses références à d'autres écrivains (parmi lesquels Borges), les personnages-témoins qui défilent, et par cette quête du narrateur.
Avant le coup je ne suis pas plus tenté que ça. Dès qu'on parle d'espionnage, j'ai tendance à fuir.
RépondreSupprimerUn auteur que je n'ai jamais lu mais que je tenterais bien ...
RépondreSupprimerUn auteur que je n'ai jamais lu mais que je tenterais bien ...
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