Codex Botticelli - Agnès MICHAUX

éd Belfond - 5 novembre 2015 - 336 pages

Ce qu'en dit l'éditeur :
Florence, 1497 – Bûcher des vanités. Ce matin, des bandes d'enfants ont terrorisé la rue pour confisquer tous les objets incarnant la richesse ou le plaisir. Savonarole peut compter sur son « armée des anges ». Le feu qui consumera tout à l'heure le paganisme et l'impiété sera son triomphe.
Songeur, Sandro Botticelli observe l'une de ses plus belles oeuvres se faire dévorer par les flammes, quand une main se pose sur son épaule. Léonard de Vinci, son vieil ami, son plus grand ami est revenu en terre florentine !
Mais l'artiste apporte une triste nouvelle : sa mère, Caterina, est morte, lui laissant pour tout héritage une étrange lettre indéchiffrable...
Alors entraînés dans une incroyable odyssée, Sandro et Léonard se lancent à la recherche d'un manuscrit aussi puissant que dangereux. Un manuscrit qui, encore de nos jours, hante scientifiques et curieux : le Voynich.
Avec Codex Botticelli, Agnès Michaux lui offre une histoire et plonge le lecteur dans les secrets de la fin d'une époque, le Quattrocento.
Tandis qu'on observe Botticelli converser avec Michel-Ange, Machiavel, Raphaël ou Copernic, on se délecte de ce temps exalté et inspiré qui s'offre à nous, dans la plus belle des langues, et dont on souhaiterait demeurer prisonniers.

Agnès Michaux, née en 1968, est écrivain, traductrice 
(de Tatiana de Rosnay notamment). Elle a été animatrice 
et chroniqueuse à Canal+, et a également travaillé sur France Inter. 

Ce que j'en ai pensé :
Voila une lecture qui me laisse mitigée et peut-être un peu déçue...
Si j'ai aimé les lieux et personnages de l'intrigue, le postulat de départ de cette narration qui fait se rencontrer les grandes figures du Quattrocento (Botticelli évidemment, de Vinci, Raphaël, Savonarole, Cesare Borgia ou encore Pic de la Mirandole), le mystère qui entoure le Livre qu'il faut protéger, j'ai trouvé l'histoire longue à démarrer, perdue dans des considérations pas forcèment utiles. Le roman revient régulièrement sur l'amitié entre Botticelli et Leonard de Vinci, se perd dans la philosophie de Marsile Ficin, la foi moraliste de Savonarole, digresse régulièrement sur les errements de Botticelli et tout cela manque un peu de tonus.
C'est pourtant fort intéressant mais ça ne fait pas un polar au sens propre même si les morts émaillent le récit. Ceci dit, cela ne semble pas être non plus la prétention de l'auteur...
Le manuscrit de Voynich, qui n'a jamais été déchiffré, n'est finalement révélé qu'à la fin, garde tout son mystère, et je me demande si je n'aurais pas préféré qu'il soit découvert plus tôt et qu'il permette une hypothèse un peu folle, en tout cas franchement ésotérique.

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