Editions
du Rouergue Poche
Parution
: mai 2016
Titre
original : The critic
Traduction
: Ariane Bataille
368
pages
Ce
qu'en dit l'éditeur :
Gil
Petty était un critique redoutable dans le monde des vins, de ceux
qui font et défont les rois. La publication de ses notes de
dégustation était un moment redouté, susceptible de ruiner un
vigneron, ou de lui apporter la fortune. Il s’intéressait au
vignoble de Gaillac lorsqu’il a disparu. Et ses fameuses notes
semblent s’être évaporées en même temps que lui. Mais, un an
après, son cadavre réapparaît, dressé comme un épouvantail dans
les vignes, revêtu du costume de cérémonie de l’ordre de la Dive
Bouteille, et dans un sale état. Il semble bien avoir séjourné un
moment dans une barrique de rouge…
Précédé de sa flatteuse
réputation d’enquêteur hors pair et bien décidé à approfondir
les subtilités des vins de Gaillac, Enzo Macleod décide de
reprendre une enquête restée au point mort. C’est que Petty ne
manquait pas d’ennemis, en particulier en France où l’on
n’appréciait pas cet Américain ayant le culot de dire aux
Français si leur vin était bon ou pas. Mais, entre les dégustations
de grands crus et l’offensive de charme de la fille du défunt,
c’est bel et bien sa peau que Macleod met en jeu. Car le tueur
n’est pas à un meurtre près.
Bouteilles, cadavres et compagnie,
on déguste avec Peter May !
Né en 1951 à Glasgow, Peter May a été journaliste, puis brillant et
prolifique scénariste de la télévision écossaise. Il vit depuis une
dizaine d’années dans le Lot où il se consacre à l’écriture. Sa trilogie
écossaise – L’Île des chasseurs d’oiseaux, L’Homme de Lewis et Le Braconnier du lac perdu –, initialement publiée en français par les Éditions du Rouergue, a conquis le monde entier.
Ce
que j'en ai pensé :
La
trilogie écossaise m'attend sur un rayon de ma bibliothèque
mais je n'ai pas résisté à ce petit roman policier parce qu'il se
déroule dans le vignoble de Gaillac.
Si
l'ensemble se lit d'une traite, si le ton est plaisant, cet opus m'a
laissée insatisfaite ; l'intrigue reste classique et les personnages
sont finalement brossés de façon un peu caricaturale (l'enquêteur
très Don Juan, la veuve américaine liftée et siliconée, la jeune
fille issue de la campagne mais brillante à l'université, le
viticulteur un peu rustre et vaguement suspect, etc...).
L'intrigue
tourne autour de la vigne, les cadavres s'amoncellent dans les chais,
les enjeux sont viticoles (mais pas seulement...) : pas un mauvais
polar mais pas non plus un bon cru !
A lire en vacances avec un verre
de vin de Gaillac ;o)
Beaucoup entendu parler de sa trilogie écossaise, que je vais lire en priorité
RépondreSupprimerOui comme Eva, d'ailleurs j'ai acheté le premier volet de la trilogie .. bon par contre, j'ai lu l'un de ses derniers romans, Les fugueurs de Glasgow - pas mal, même si j'ai trouvé qu'il lui manquait un je-ne-sais-quoi...
RépondreSupprimer