Dieu n'habite pas La Havane - Yasmina KHADRA

Editions Julliard
Parution : 18 août 2016
312 pages


Ce qu'en dit l'éditeur :

À l'heure ou le régime castriste s'essouffle, « Don Fuego » chante toujours dans les cabarets de La Havane. Jadis, sa voix magnifique électrisait les foules. Aujourd'hui, les temps ont changé et le roi de la rumba doit céder la place. Livré à lui-même, il rencontre Mayensi, une jeune fille « rousse et belle comme une flamme », dont il tombe éperdument amoureux. Mais le mystère qui entoure cette beauté fascinante menace leur improbable idylle.

Chant dédié aux fabuleuses destinées contrariées par le sort, Dieu n'habite pas La Havane est aussi un voyage au pays de tous les paradoxes et de tous les rêves. Alliant la maîtrise et le souffle d'un Steinbeck contemporain, Yasmina Khadra mène une réflexion nostalgique sur la jeunesse perdue, sans cesse contrebalancée par la jubilation de chanter, de danser et de croire en des lendemains heureux.


Yasmina Khadra, de son vrai nom Mohammed Moulessehoul, est né en 1955 dans le Sahara algérien. Écrivain de langue française, son œuvre est connue et saluée dans le monde entier. 


Ce que j'en ai pensé :

"Je regarde la femme qui m'a fait rêver comme on regarde un lamentable gâchis."

Un air de rumba un peu vieilli, un crooner au bord du précipice qui devient amoureux fou d'une jeune fille aux cheveux de feu. Et comme dit la chanson, "les histoires d'amour finissent mal en général"...

Celle-ci n'échappe pas à la malédiction, roman triste d'un amour impossible, d'une immense tricherie dans un pays qui se délite depuis des décennies, entre déception du communisme castriste et enjeux capitalistes.

Khadra restitue une ambiance cubaine intéressante (qui n'est toutefois pas à la hauteur de ce qu'offre Leonardo Padura dans ses romans et qui, lui, est né cubain), mais nostalgique et délétère, une histoire d'amour fou entre un sexagénaire et une toute jeune femme, fragile mais à demi folle...
Je crois que c'est précisément cette danse autour des sentiments (jeune/vieux, père/enfant, mari/femme, homme/animal) qui m'a fait me détachée de cette histoire : je ne me suis pas attachée aux personnages, je n'ai pas retrouvé la prose souvent vibrante de l'auteur et j'imagine que je préfère quand il me conte le continent africain.

L'avantage, en plus d'une sorte de douceur bienvenue, c'est que ça se lit vite ! (et j'adore l'illustration de couverture !)


3 commentaires:

  1. J'aime bien cet auteur, j'avais déjà lu un de ses bouquins, alors pourquoi ne pas tenter avec celui-là qui a l'air plutôt sympa

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  2. Il m'attend et j'avoue que tu me refroidis un peu :)

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  3. Je pense bien que je vais passer mon chemin...

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