Editions
Albin Michel
Parution
: 3 janvier 2013
352
pages
Ce
qu'en dit l'éditeur :
Massimo
Pietrangeli, maître torréfacteur, miraculeusement sauvé d’un
infarctus par une tasse de caffè doppio, annonce à toute sa
famille son ultime caprice : entreprendre un voyage au Costa
Rica, là où se trouvent les plus belles fèves de café.
Le
long cortège familial s’ébranle, guidé par Massimo qui, chaque
soir, regagne le cercueil dans lequel il dort… L’étrange
équipage progresse lentement. Après Rome, Bologne, Bordeaux, il
traverse l’Océan puis la mer des Caraïbes, pour toucher enfin au
Costa Rica.
Dans
ce roman qui commence sous les lambris du palais présidentiel
italien et se termine sur les pentes d’un volcan en éruption,
Olivier Bleys, l’auteur de Pastel et du Fantôme de la
tour Eiffel, nous donne à lire un merveilleux conte
philosophique dont le personnage principal n’est autre que le café.
Ce
que j'en ai pensé :
Dans
ce roman en trois parties, Olivier Bleys aborde le thème de la
famille et de la mort à la manière d"un voyage initiatique : à
rebours pour le père mourant qui se replonge dans son passé et
souhaite retourner au Costa Rica où tout a commencé, et d'une
manière plus conventionnelle pour sa famille qui, à le côtoyer
dans ses dernières heures, apprend à connaître un père qui fût
plutôt absent pendant leur enfance.
Une
façon pour chacun d'apprivoiser l'autre et de préparer le deuil (le
maître de café, non dénué d'humour, finit même par apprivoiser
son cercueil en dormant dedans !).
La
narration flirte avec la comédie de mœurs ou la pantalonnade à
l'italienne, elle est émaillée de scènes franchement jubilatoires,
mais elle est, comme toujours avec Olivier Bleys, maîtrisée au mot
près, toujours plaisante.
C'est
aussi l'occasion d'en apprendre un peu plus sur le café, ses
variétés et sa torréfaction, les mélanges...et bien que cela
puisse semble académique, c'est amené sans lourdeur, au fil des
souvenirs égrainés par le patriarche. Et en tout cas, on est bien loin du café "what else" de l'ami George C. !
Un roman agréable, au final !
je ne connais pas du tout - ah le café, j'en bois pas mal au travail mais peu chez moi (mais je ne bois que ça, je n'aime pas le thé)
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