Editions
Belfond
Parution
: 2 mars 2017
Titre
original : The never-open desert diner
Traduction
: Jérôme Schmidt
336
pages
Ce
qu'en dit l'éditeur :
La
route 117 coupe le désert de l'Utah.
Le long de cette route, il n'y a rien. Ou si peu. De la poussière à perte de vue, un resto fermé depuis des lustres, quelques maisons témoins d'un vague projet immobilier suspendu pour l'éternité. Et là, dans cette immense solitude, des âmes perdues qui ont fui le monde : les frères Lacey, criminels prêts à tout pour sauver leur peau ; Walt, vieux solitaire dévoré par les remords, qui ne veut plus voir personne et se cloître dans son diner ; John, pécheur repenti, qui traîne chaque été une croix grande comme lui pour échapper à la tentation…
Le long de cette route, il n'y a rien. Ou si peu. De la poussière à perte de vue, un resto fermé depuis des lustres, quelques maisons témoins d'un vague projet immobilier suspendu pour l'éternité. Et là, dans cette immense solitude, des âmes perdues qui ont fui le monde : les frères Lacey, criminels prêts à tout pour sauver leur peau ; Walt, vieux solitaire dévoré par les remords, qui ne veut plus voir personne et se cloître dans son diner ; John, pécheur repenti, qui traîne chaque été une croix grande comme lui pour échapper à la tentation…
La route 117, Ben la connaît par cœur, lui qui la sillonne toute l'année au volant de son camion.
Et puis, un jour, une apparition. Une jeune femme, belle, étrange, qui joue d'un violoncelle sans cordes. Elle s'appelle Claire, elle est en fuite et Ben est irrésistiblement attiré.
Mais sur la route 117 où règne la folie des hommes, quelle place pour la douceur d'une rencontre ? Le désert n'est pas un lieu pour les rêveurs ; Ben et Claire pourraient bien l'apprendre à leurs dépens...
Ce
que j'en ai pensé :
"J'ai
frappé à la porte. Le vent a emporté ce bruit-là aussi."
Ben
Jones n'a pas atteint la quarantaine, il est célibataire, sans
enfant, compte ses "amis" sur les doigts d'une main et
passe ses journées à sillonner la route 117 comme coursier
free-lance pour livrer tout ce que peuvent lui commander les autres
solitaires de ce coin de l'Utah cerné par le désert. Jusqu'à ce
que sa route croise celle de Claire, une violoncelliste cachée dans
une maison abandonnée, et le perturbe au-delà de ce qu'il avait
imaginé.
Ce
beau premier roman déroule une épatante galerie de personnages (les
amis de Ben), tous hauts en couleur, tous solitaires et vaguement
déglingués, mais il nous plonge surtout au cœur du désert qui n'a
jamais semblé si dangereux que sous la plume de James Anderson,
chaque grain de poussière et chaque arroyo pouvant devenir mortel.
Ça
n'est pas un polar mais un roman noir et parfois brutal d'où
jaillissent quelques moments de belle lumière. Le rythme est retenu,
tout en finesse et en longues descriptions façon nature writing,
mais l'attention est captivée par une narration très réussie et
précise qu'agrémente quelques touches d'humour bien senti.
Il
est question de vengeance et d'amitié, de coups qui pleuvent et de
traquenards, de vieilles motos et de cadavres, de pots de crème
glacée au caramel et de clopes imaginaires qu'on fume jusqu'au
filtre.
J'ai
particulièrement aimé le personnage de Ben, son regard sur la vie
(et la sienne en particulier, mélange d'espoir et de renoncement),
ses observations sur les gens qui l’entourent et qui animent ce
roman.
Il me fait de l'oeil depuis sa parution. Tu me donnes envie d'aller à la rencontre de ce fameux Ben!
RépondreSupprimerPareil ! Mais en anglais je préfèrerais .. j'ai trop dépensé donc je l'attends à la BM sinon
SupprimerDans ma pal celui-là. Je suis certain qu'il va me plaire.
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