Editions Folio
Parution : 26 avril 2013
304 pages
Ce qu'en dit l'éditeur :
«Assez tôt, j’ai compris que je n’allais pas pouvoir faire grand-chose
pour changer le monde. Je me suis alors promis de m’installer quelque
temps, seul, dans une cabane. Dans les forêts de Sibérie.
J’ai acquis une isba de bois, loin de tout, sur les bords du lac Baïkal.
Là, pendant six mois, à cinq jours de marche du premier village, perdu dans une nature démesurée, j’ai tâché de vivre dans la lenteur et la simplicité.
Je crois y être parvenu.
Deux chiens, un poêle à bois, une fenêtre ouverte sur un lac suffisent à l'existence.
Et si la liberté consistait à posséder le temps?
Et si la richesse revenait à disposer de solitude, d'espace et de silence – toutes choses dont manqueront les générations futures?
Tant qu’il y aura des cabanes au fond des bois, rien ne sera tout à fait perdu.»
J’ai acquis une isba de bois, loin de tout, sur les bords du lac Baïkal.
Là, pendant six mois, à cinq jours de marche du premier village, perdu dans une nature démesurée, j’ai tâché de vivre dans la lenteur et la simplicité.
Je crois y être parvenu.
Deux chiens, un poêle à bois, une fenêtre ouverte sur un lac suffisent à l'existence.
Et si la liberté consistait à posséder le temps?
Et si la richesse revenait à disposer de solitude, d'espace et de silence – toutes choses dont manqueront les générations futures?
Tant qu’il y aura des cabanes au fond des bois, rien ne sera tout à fait perdu.»
Sylvain
Tesson né en 1972. Aventurier et écrivain, membre de la Société
des explorateurs français, il s’est fait connaître avec un
remarquable récit de voyage, L’axe du loup : De la Sibérie à
l’Inde, sur les pas des évadés du Goulag. Son premier recueil
de nouvelles, Une vie à coucher dehors s’inspirant de ses
nombreux voyages, reportages et documentaires, a reçu le Goncourt de
la nouvelle 2009.
Ce
que j'en ai pensé :
Donnez-moi
une cabane au milieu de nulle part, de quoi survivre 6 mois sans
crever de faim, du whisky (je n'aime pas la vodka !) et je file illico loin
de l'adolescence de mon fils, à la découverte d'espaces vierges de
toute violence et de toute médiocrité !
Je
devais avoir besoin-envie d'une respiration quand j'ai entamé ce
récit. J'ai connu (un peu) l'URSS -avant la chute du mur, la
Perestroika- mais je n'avais jamais lu Sylvain Tesson.
J'ai
commencé par être fascinée par cette aventure que j'aurais aimé
vivre (je crois devenir misanthrope et une cabane loin de tout, du
moment qu'elle n'est pas envahie par les rongeurs est un asile pour
mes envies de solitude), par le côté nature writing, par les
réflexions de l'auteur, politisées certes, sur la solitude, le
temps qui passe, sur l'hyper-consommation, sur l'écologie (laisser
le moins d'empreinte possible), sur le plaisir simple.
Et
puis, j'ai trouvé ça un peu long, un peu trop truffé de références
littéraires parfois même si elles étaient intéressantes.
Un peu
comme si l'auteur était un chouïa "prétentieux", comme
s'il faisait la leçon, comme s'il fallait absolument se chercher un
prétexte intellectuel pour s’isoler du monde.
Il y a au milieu de quelques longueurs, certaines belles fulgurances, des phrases qui emmènent loin, qui recentrent...
Mais, je n'ai pas envie de porter un "jugement" littéraire sur ce que je considère comme une aventure humaine, une expérience hors du commun, pour laquelle l'auteur nous offre son ressenti, son regard et que je n'aurais sans doute pas eu le courage de vivre moi-même !
Donc, bravo pour ce journal peu ordinaire, pour le partage, pour les envies et les réflexions qu'il entraîne !
Je le garde "au chaud", à relire encore
j'ai toujours voulu le lire (surtout son récit sur voyage sur les traces des troupes de Napoléon) merci pour ce regard critique (avec les bémols à la fin..) un jour je le lirai, c'est certain !
RépondreSupprimerTu auras peut-être un autre regard !
SupprimerJe l'ai lu, avec une impression similaire à la tienne. Certaines longueurs et un petit côté condescendant m'ont fait passer à côté du coup de coeur. Mais pour l'expérience en elle-même, j'ai été ravie. Et ça m'a rappelée à quel point j'avais moi aussi été transcendée par mon expérience: un mois d'hiver, une cabane dans le bois, avec des livres et mon chien (avec électricité, toutefois). C'était avant la sauterelle! Pas besoin de te dire que j'en rêve souvent!
RépondreSupprimerC'est vrai ? tu as joué à l'ermite au fond d'un bois ? dingue ce truc !! je suis admirative ! Tu vas nous écrire un bouquin ?
RépondreSupprimerQui sait?!!!
SupprimerJ'ai tout aimé dans ce texte, les réflexion littéraires et le reste.
RépondreSupprimercomme quoi, nous n'avons pas tous le même ressenti, mais globalement j'ai beaucoup aimé !
SupprimerDans ma pile de lectures pour cet hiver! :)
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