Editions
Michel Lafon
Parution
: 5 avril 2018
Titre
original : L'abbazia dei centi delitti
Traduction
: Elise Gruau et Serge Filippini
476
pages
Ce
qu'en dit l'éditeur :
Ferrare,
1347. Le chevalier Maynard de Rocheblanche enquête sur le meurtre du
moine Facio di Malaspina, détenteur d’informations sur le
légendaire Lapis exilii, une mystérieuse relique, source de
toutes les convoitises et promesse de toute-puissance. Pour faire la
lumière sur cet assassinat et empêcher que l’objet sacré tombe
entre de mauvaises mains, Maynard se voit dans l’obligation de
gagner la confiance du marquis Obizzo, seigneur de Ferrare et vicaire
du pape, aussi puissant que cruel.
Déjà
menacé par les intrigues et complots qui se trament autour de lui,
Maynard doit affronter une épidémie de peste noire qui ravage
l’Italie et le contraint à s’exposer un peu plus à ses ennemis
pour mieux protéger le secret du Lapis exilii et les intérêts
de l’Europe.
Illustration
de la peste noire. Les
chroniques de Gilles Li Muisis
(1272-1352),
abbé
de St Martin de Tournai - Belgique (Wikipedia Commons)
Ce
que j'en ai pensé :
Je
me faisais une joie de retrouver les personnages rencontrés dans
L'abbaye
des cent péchés, lu fin 2016 : le chevalier Maynard de
Rocheblanche et sa soeur Eudeline.
La
quête de la troisième relique du Christ, le lapis exilii, est
toujours d'actualité, mais les rapports se tendent autour de Maynard
qui ne sait plus à qui faire confiance et se retrouve confronté à
la grande épidémie de peste noire qui ravagea l'Europe et fit plus
de 30% de morts.
On
avance assez peu dans cette enquête ésotérique qui donne
l'impression de "placer" certains personnages comme futurs
intervenants du troisième tome à paraître, la nature du lapis
exilii n'apparait d'ailleurs que dans les derniers chapitres..
Mais
le rythme est toujours aussi effréné, propulse le lecteur
d'aventures en traquenards, de combats chevaleresques en
manipulations politiques. Sans compter que le style est toujours au
rendez-vous, la qualité de l'écriture (et de la traduction) n'ayant
plus à faire ses preuves..
Bref,
un opus sans doute moins prenant et moins mystérieux que le
précédent mais dont la lecture reste agréable.
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