Editions
Rivages Poche
Parution
: janvier 2018
450
pages
Ce
qu'en dit l'éditeur :
Après
avoir purgé cinq ans pour un braquage commis avec son frère Fabien,
Franck sort de prison. Il est hébergé par les parents de Jessica,
la compagne de Fabien. Le père maquille des voitures volées, la
mère fait des ménages. Et puis il y a la petite Rachel, la fille de
Jessica, qui ne mange presque rien et parle encore moins. Qu’a-t-elle
vu ou entendu dans cette famille toxique où règnent la rancœur, le
mensonge et le malheur ? Dans une campagne écrasée de chaleur, à
la lisière d’une forêt de pins étouffante, les passions vont
s’exacerber jusqu’à l’irréparable.
Ce
que j'en ai pensé :
Ma
précédente expérience avec Hervé Le Corre s'était soldée
sur un statu quo, je n'étais pas totalement convaincue...
Mais
Valérie (coucou, collègue !) m'a donné envie de lire ce polar dont
j'aimais beaucoup le titre mais vers lequel je ne me serais pas
précipitée !
Pourtant,
c'est du noir bien noir, comme j'aime !
Une
ambiance glauque, à la limite du sordide (les beaux-parents, le
Vieux alcoolique et la Vieille rongée par la méchanceté et le
tabac, sont à eux-seuls le sel de ce polar!), des personnages
hallucinés, sortis d'un reportage d'Envoyé Spécial sur la
précarité, la drogue, la schizophrénie (oui, oui, tout ça bien
mélangé, à l'image de Jessica, franchement bipolaire, un coup je
me jette sur toi en mode très très chaude, un coup je te glisse un
glaçon sur tes fantasmes et ta libido...) .
Et
puis, Franck, le « héros », qu'on croit endurci aux
année de prison mais qui fait pipi dans son pantalon quand le
flingue touche sa tempe, le mec même qui attire toutes les
scoumounes du monde, un peu longuet à la comprenette pour toutes les
magouilles, mais qui révèle un gentil petit « cœur de beurre »,
attendri puissance vingt mille par la mutique et déjà traumatisée
Rachel (fille de Jessica) et par les retrouvailles sous le ciel
étoilé avec son père.
Un
polar qui donne à voir un autre aspect de la Gironde, bien loi des
clichés "vignes & plages", qui raconte la misère
sociale, les galères du RSA, les boulots "au black", les
petits trafics avec les gitans ou les bulgares, avec, en fond sonore
le grondement des pitbulls...ça sent le rance et l'aigreur, c'est
noir-noir, c'est très bon, et je suis bien contente de ne pas m'être
contentée d'une première expérience mitigée !
S'ajoute
une fin assez ouverte qui, c'est sûr, me fera signer pour la suite !
Merci
Valérie !
la couverture m'est familière mais j'ai déjà lu un roman noir (pas dans la même région) avec une histoire assez proche.
RépondreSupprimeren tout cas, tu as changé d'avis sur l'auteur du coup ?
ça n'est quand même pas le polar parfait ! mais oui, j'ai aimé beaucoup de choses ;o)
SupprimerPour moi qui lit très peu de polar français ce fut un coup de coeur sans la moindre restriction !
RépondreSupprimerah ! mais fouille sur mon blog, il y en a tellement de bons auteurs de polar en France !
SupprimerRebonjour, eh bien moi j'avoue que je suis moins enthousiaste que toi et Jérôme (c'est sur ses conseils que je l'avais lu). Je n'ai pas été convaincue par l'intrigue, comme quoi... Bonne après-midi.
RépondreSupprimerJe comprends ce que tu veux dire...
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