La tête sous l'eau -Olivier ADAM

Editions Pocket
Parution : 2 janvier 2020
224 pages


Ce qu'en dit l'éditeur :

Quand Léa a disparu, ils ont tous arrêté de respirer. La tête sous l'eau. D'un coup.

Elle s'ennuyait à Saint-Lunaire, Léa, c'est sûr. Quitter Paris pour ce bled breton, sur le coup de sang d'un père dépressif, ça n'a fait plaisir à personne. Mais de là à fuguer ? A-t-elle vraiment fugué d'ailleurs ? Son frère, Antoine, n'y croit pas. Ses parents non plus. Ils ont tout envisagé, même le pire.

Et puis comme la marée, Léa est revenue. En ramenant de loin des horreurs et des silences. On a sorti la tête de l'eau. Et la tempête est arrivée. Déferlante sur déferlante. La vie comme un esquif.


Ce que j'en ai pensé : 

Quand ce roman "jeunesse" est sorti en 2018, je l'ai rangé dans ma liste des "à lire", sans plus y faire attention (et pourtant, j'avais déjà lu les romans écrits par l'auteur sous cette catégorie).

L'occasion de sa parution en poche l'a rappelé à ma mémoire, et j'ai souri pour deux raisons : on retrouve Paul, le double littéraire d'Olivier ADAM et presque le même scénario de départ que "Une partie debadminton" paru en 2019.
L'auteur à succès quitte Paris avec sa famille pour se ressourcer en Bretagne en bossant pour le journal local. Là s'arrête pour moi la comparaison.

Ici, Olivier ADAM s'intéresse au point de vue des enfants de l'écrivain, parachutés à contre-cœur en province, loin de leurs amis et de leurs amours...
Il explore le thème du déracinement, de l'amour, certes, mais homosexuel, des relations parents-enfants, et il le fait "à sa sauce" c'est-à-dire qu'on retrouve avec plus ou moins de plaisir (selon que l'on soit fan ou pas), les ingrédients qui participent d'une recette réussie.
Un peu de gros temps, de spleen et de remise en question, l'amour avec ses creux et ses bosses et une intrigue qui tient la barre  (hissez haut !), qui maintient captif le lecteur.

Après tout, je n'en demandais pas plus, j'ai aimé (je suis fan de l'auteur donc absolument objective), et ce qui m'a le plus amusée c'est le parallèle constant que je pouvais établir entre ce roman ado et "Une partie de badminton".


5 commentaires:

  1. Bon... dis-moi: toujours sur ma lancée «roman français», je veux découvrir (enfin) Olivier Adam. Je commence par quel bout (adulte ou jeunesse, je suis partante)?

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    1. Dans les romans "adulte", j'ai bcp aimé "La renverse" mais aussi "Des vents contraires", et puis tous en fait, je ne suis sûrement pas la meilleure personne pour te conseiller !

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    2. Reste que je note ces deux titres. D'autant plus que je pourrai facilement mettre la main dessus en bouquinerie. Merci!

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  2. je dois toujours lire les vents contraires (j'avais aimé le film...) mais sinon il ne m'attire pas plus que ça j'avoue !

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    1. Je crois qu'il faut tout avoir lu pour être fan, et qu'évidemment, on n'est pas obligés d'aimer malgré ça..je ne suis pas assez objective LOL

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