Cataractes - Sonja DELZONFLE

 

Editions FOLIO

Parution : 28 mai 2020

448 pages


Ce qu'en dit l'éditeur :

Il y a quarante ans, le petit Jan Kosta, trois ans, a été l’un des rares survivants de la terrible catastrophe de Zavoï. Lors d’un gigantesque glissement de terrain, ce village des Balkans a été englouti sous des torrents de boue. Devenu hydrogéologue, Jan a refait sa vie à Dubaï. Il reçoit un jour un appel au secours d’un ami ingénieur resté au pays. Il se passe des choses étranges autour d’une centrale construite sur les flancs de la région de son enfance : des disparitions inexpliquées et des comportements irrationnels, parfois violents. Que le mal vienne de la centrale, des montagnes ou des hommes, seul un survivant de Zavoï aura une chance de percer ce mystère et, peut-être, d’empêcher un nouveau désastre...

 

 Ce que j'en ai pensé :

Le polar raté..

Une intrigue qui part dans tous les sens et qui, au détriment de la qualité, essaie d'exploiter un maximum de sujets (écolo-terrorisme, guerre des Balkans et syndrome post-traumatique, religion et visions, pathologies psychiatriques, paternité, catastrophisme écologique, nature-writing, etc..sur fond de bluette sentimentale improbable) ... 

Des personnages auxquels on ne s'attache pas et dont les "états d'âmes" alourdissent la narration...

Des rebondissements improbables, des accessoires fort utiles qui sortent fort à propos des sacs à dos, un coupable qui vraisemblablement aurait pu être innocenté, une fin un peu débile peu conforme à l'image donnée du "héros" depuis le début...

J'ai lutté vaillamment pour finir ce rompol qui me laisse un drôle de goût (je vous éviterai le billet sur "Le hameau des purs" dont la fin est à se demander si l'auteur y croit vraiment) et qui me lance un seul signal : éviter dorénavant de me frotter aux écrits de Sonja Delzongle.

Et pour rire (jaune, non NOIR) les fautes d'orthographe !!

 On écrit "cannabis" avec 2 N,

 

On fait le "mariolE " avec un E final,


Dans une église, il y a un AUTEL , pas un hôtel..


Un prisonnier va en TAULE, pas en tôle (plaque de métal, pour rappel) - comment des auteurs de polar peuvent-ils encore faire cette faute, bordel !


Et, il n'y a qu'un seul F à "mafia", aucune raison d'en mettre 2 à "mafieux"..


Les relecteurs/correcteurs des maisons d'édition sont bien paresseux ou alors le roman les a tellement ennuyés (comme ce fut le cas pour moi) qu'ils ont sauté des chapitres ? (oui, je corrige les fautes dans mes livres)

Bref, déception, et quand un bouquin cumule autant de défauts, je n'ai même pas l'envie de le mettre dans une boîte à livres... 

4 commentaires:

  1. Tu m'étonnes, il ne mérite que de finir à la poubelle, avec les recyclés papier, qu'il ait au moins une petite utilité !!!
    C'est tout de même scandaleux de vendre au public un texte avec autant de coquilles...

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    1. sur un roman auto-édité, je pourrais comprendre, mais là, il doit bien y avoir un comité de lecture..

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  2. Folio a laissé passer ça ? mdr pour les fautes, l'hôtel/autel mon dieu ! et pour le livre lui-même, moi qui suis très sensible à la guerre des Balkans, quelle horreur. Tu peux l'utiliser pour allumer un barbecue ?

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    1. aïe aïe, j'ai toujours du mal à jeter un livre ou à le détruire...pauvres forêts ! mais je retiens l'idée du barbecue ;o)

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