Coup de pelle - Alice POL

 


Editions Robert Laffont 

Parution 11 mai 2023

324 pages


Ce qu'en dit l'éditeur :

Un village de montagne isolé par la neige, un commissariat morne, de nouveaux collègues plus calmes qu'un pré suisse à l'heure de la sieste. Voilà ce que Charlie, jeune capitaine de police obsessionnelle et singulière, découvre après une enquête criminelle douloureuse qui lui a coûté son poste.
Tandis qu'elle tente, raquettes aux pieds, de s'accoutumer à son nouvel environnement sans sombrer dans un ennui abyssal, le corps d'un jeune homme est retrouvé devant le portail d'une ferme. Affublée d'un chiot dont elle ne voulait pas et de Marc, son binôme, d'une mollesse rare, Charlie se lance, ralentie par la neige résolue à ne pas fondre, dans cette nouvelle investigation qui pourrait la mener aux confins de la souffrance, de la vengeance et de la folie.


Ce que j'en ai pensé :

 Il s'est déjà écoulé 1 an sans aucune publication ? Pourtant je n'ai pas manqué de lire, à un rythme moins soutenu qu'auparavant, certes (j'ai la flemme et je deviens plus difficile dans mes choix, éludant donc la plupart du temps la nécessité de restituer des lectures moyennes, et pour être honnête, j'ai franchement manqué de temps ces derniers mois)..mais j'ai lu...

...du mauvais (j'y reviendrai) et du bon (et je ne me vois pas faire un flashback sur 12 mois, hors peut-être sur "Free queens" de Marin LEDUN)

Bref..J'ai lu. Beaucoup.

Et je suis tombée, par hasard, et sans doute par erreur, sur le premier roman d'Alice POL, actrice..aurais-je dû me méfier ? J'y suis allée bille en tête, sans doute influencée par cet article de Ouest France.

Alice Pol s'est vue encouragée par Laurent Zeitoun (scénariste, réalisateur et producteur de, entre autres, L'arnacoeur, ou Intouchables) qui ce jour-là aurait dû être mieux inspiré.

Alors, que dire ? Alice Pol n'est déjà (à mon goût) pas une actrice notable, mais lui accordant le bénéfice du doute, j'ai  commencé ce roman.

Je simplifie à l'extrême, nullité absolue... le constat est sauvage mais ;

-Il (Laurent Zeitoun) m’a dit « Alice, il y a une voix, il y a un ton, j’ai adoré, il faut que tu le fasses lire’ »

NON, il n'y  a pas de voix, ni ton : on se retrouve face à un gloubi-boulga incompréhensible mêlant réminiscences et angoisses, enquête en cours..

Il n'y a aucun style : Alice Pol, use et abuse des adverbes et des adjectifs, et écrit, par exemple :


« Après cette escalade plus scabreuse encore que sa vie, il fallut faire le lit. Léon avait pris soin de préparer une paire de draps dépareillés jusqu'à l'outrance, ça relevait de la provocation, elle se félicita d'avoir pris son oreiller. Avec son confort incomparable, son sommeil pourrait sans doute accepter cette taie aux redoutables coloris. »


J'ai vite lâché l'affaire (au premier quart du roman,,,), m'ennuyant ferme, trouvant tout simplement indigeste ce verbiage superficiel, faussement « intellectuel », ces conversations inabouties et bancales.

Un polar un peu morne, mais surtout agaçant, et qui aurait mérité une relecture plus sévère..

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