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La veillée - Virginie CARTON

éd Stock -Parution : 02 mars 2016 - 224 pages

Ce qu'en dit l'éditeur :
 « C’était si étrange, si inattendu, de se retrouver soudain tous les deux seuls après des années d’éloignement, sans conjoints, sans enfants. Juste une maison vide et un mort à veiller. »
La mort d’un père qui n’a pas livré tous ses secrets.
Deux amis d’enfance pour le veiller.
Marie et Sébastien ont une nuit pour découvrir la vérité.
Et peut-être, enfin, se la dire. Entre rires et larmes, un roman plein de tendresse et d’aveux
Un roman d’amitié.

Virginie Carton, née en 1972 à Lille, est une romancière française. La veillée est son troisième roman après Des amours dérisoires (Grasset, 2012) et La blancheur qu'on croyait éternelle (Stock, 2014). 

Ce que j'en ai pensé :
Ce nouveau roman ne manque pas de douceur, à l'instar du précédent, La blancheur qu'on croyait éternelle . Et pourtant, l'amertume est sous-jacente...
Qui sont vraiment nos parents ? Qu'ont-ils vécu avant que nous ne venions au monde ? Leurs vies sont-elles absolument dénuées de zones d'ombre ? 
Inventaire après décès : un ami du défunt apporte une mystérieuse valise qui va s'ouvrir telle la boîte de Pandore, révélant ce qui n'a jamais été raconté, ce qui se cache derrière les photos de famille, celles dont on remplit les albums en se donnant l'illusion d'une famille parfaite et l'image du bonheur.
Et si la révélation du passé du défunt ouvrait de nouvelles perspectives ? Une manière de "se sauver", de renouer avec soi-même et avec les rêves que nous avions à l'adolescence ? Etre soi, enfin...
L'auteur reprend des thèmes familiers, caresse une nouvelle fois la nostalgie des années 80, célèbre encore l'amitié et l'amour. C'est infiniment tendre et c'est très agréable à lire !

La blancheur qu'on croyait éternelle - Virginie CARTON

éd STOCK - mars 2014 - 224 pages
Ce qu'en dit l'éditeur :
Mathilde aimerait bien devenir chocolatière mais elle est trop diplômée pour ça. Elle ne sort pas beaucoup et n’aime pas se déguiser. Ce qu’elle préfère, c’est regarder le concours de Miss France à la télé en mangeant des palets bretons trempés dans du lait. Quand elle avait sept ans, Mathilde a été traumatisée par la mort de Romy Schneider. À trente-quatre ans, elle pense encore à Julien, et Éléonore, sa meilleure amie, est décidée à lui trouver un bon parti.
Lucien est pédiatre, il aime les films avec Jean-Louis Trintignant, et Deauville. Il n’aime pas tellement danser. Ça remonte à son enfance, à l’époque des premières boums ratées. Chaque année, au Nouvel An, il envoie une carte de voeux à ses parents. À trente-cinq ans, il est célibataire. Il aimerait bien que ça change. Mais il n’est pas très à l’aise avec les SMS, alors c’est pas gagné.
Mathilde et Lucien habitent le même immeuble mais ne le savent pas.
Un jour, le nouveau voisin les invite à sa soirée déguisée. La Blancheur qu’on croyait éternelle est l’histoire de deux solitudes, deux sentimentaux perdus dans un monde plus vraiment sentimental.
Virginie Carton est née à Lille en 1972. 
Son premier roman, Des Amours dérisoires 
a paru chez Grasset en 2012.
Ce que j'en ai pensé :
Lecture-plaisir avec ce roman tendre et nostalgique de Virginie Carton...
C'est doux-amer, c'est un peu convenu (dès les premières pages, on connaît la fin), mais c'est délicieux ! Dans un monde de presque quadragénaires, on cherche l'âme sœur, on regrette son enfance, on se remémore les années 1980 (ah les refrains entêtants ! ça m'a beaucoup amusée de retrouver quelques "tubes" du TOP50 de l'époque !!), on se la joue chabada-bada... Trintignant à Deauville, la peur des fantômes et des voisins qui refusent de grandir, l'amour et le chocolat...
Un bon moment, léger mais beau comme la chanson de Souchon qui sert de titre au roman. J'ai aimé de nombreuses petites phrases sur le monde qui va trop vite et sur la vanité de nos relations humaines.

 Léger certes, mais pas inconséquent ;o)