Editions
Rouergue Noir
Parution
: 3 janvier 2018
160
pages
Ce
qu'en dit l'éditeur :
Est-ce
que Théo est avec toi ?
Pour le lieutenant Dapper, le malheur a commencé avec ces mots-là,
ce jeudi noir où sa femme l’a appelé parce que leur fils n’était
pas rentré à la maison, après la classe. Il enquêtait alors sur
la disparition de deux garçons. Peu de temps avant, un événement
avait horrifié les habitants de la petite ville : tous les
animaux d’un cirque installé pour Noël avaient été décimés à
la hache.
Depuis que Théo n’est pas rentré, depuis tout un hiver, Dapper, dessaisi de l’enquête, ne parvient pas à se résigner. Parce qu’un enfant disparu n’est jamais un enfant mort. Alors, puisqu’il n’a rien d’autre, il décide de suivre la piste que lui offre une lettre anonyme. Elle mène au centre hospitalier où sont accueillis de jeunes psychotiques. Dans ce lieu étrange, un adolescent, Ilyas, prétend avoir été l’ami de Théo. Dapper reprend espoir, puis comprend qu’il ne savait pas tout de son fils. Et comment en parler à sa femme, dire : J’ai rencontré un garçon qui a des visions et j’ai foi en lui ?
Dans ce roman singulier et oppressant, Gilles Sebhan nous emporte sur les pas d’un homme dont peu à peu l’enveloppe se déchire. Dapper est prêt à tout pour retrouver son enfant, y compris à ne plus incarner la raison et la loi comme il a accepté de le faire quinze ans durant.
Depuis que Théo n’est pas rentré, depuis tout un hiver, Dapper, dessaisi de l’enquête, ne parvient pas à se résigner. Parce qu’un enfant disparu n’est jamais un enfant mort. Alors, puisqu’il n’a rien d’autre, il décide de suivre la piste que lui offre une lettre anonyme. Elle mène au centre hospitalier où sont accueillis de jeunes psychotiques. Dans ce lieu étrange, un adolescent, Ilyas, prétend avoir été l’ami de Théo. Dapper reprend espoir, puis comprend qu’il ne savait pas tout de son fils. Et comment en parler à sa femme, dire : J’ai rencontré un garçon qui a des visions et j’ai foi en lui ?
Dans ce roman singulier et oppressant, Gilles Sebhan nous emporte sur les pas d’un homme dont peu à peu l’enveloppe se déchire. Dapper est prêt à tout pour retrouver son enfant, y compris à ne plus incarner la raison et la loi comme il a accepté de le faire quinze ans durant.
Ce
que j'en ai pensé :
Il
suffit à un homme de devenir la victime pour basculer du côté
obscur des choses, passer de flic ordinaire, soucieux de la loi, à
bête blessée qui laisse son animalité surgir.
Il
suffit d'un massacre à la hache, d'enfants traumatisés par le
spectacle d'animaux de cirque éventrés, d'enfants enlevés, et d'un
hôpital psy un peu particulier, pour donner corps à une intrigue où
insidieusement le malaise croît.
Il
suffit de 160 pages pour planter un décor sordide, plonger le
lecteur au coeur d'une ville plombée par le malheur.
Drôle
de polar. Rudement bien écrit, rugueux. Un peu borderline comme ce
toubib psy utopiste qui rêve d'un monde infiltré par ces enfants
fous qu'il protège, comme ce gosse complice de son enlèvement,
comme Ilyas et ses visions, Ilyas et ses meurtres.
Super
bizarre mais super bien !
T'as le don d'éveiller la curiosité. Bizarre et super bien: ces mots me parlent!
RépondreSupprimerJe vois si je peux le trouver pour le feuilleter avant.