Editions
Rivages Noirs
Parution
: 7 mars
Titre
original : Bloody january
Traduction
: Olivier Deparis
365
pages
Ce
qu'en dit l'éditeur :
"Le
regard du gamin se fixa soudain, comme s'il venait seulement de
remarquer sa présence. Son bras pivota dans sa direction, le
pistolet se braqua droit sur sa tête. McCoy se figea tandis que le
gamin affinait sa visée. Une détonation sèche retentit. Une nuée
de moineaux s'envola du toit et la foule paniqua pour de bon."
Dans
l'un des secteurs les plus passants de Glasgow, devant la gare
routière, un garçon d'à peine vingt ans ouvre le feu sur
l'inspecteur McCoy et sur une jeune femme, avant de retourner l'arme
contre lui. La scène se déroule sous les yeux de Wattie, l'adjoint
de McCoy.
Qui
est ce mystérieux garçon ? Quel est le mobile de son acte ? C'est
ce que les deux policiers vont s'efforcer de découvrir, malgré
l'opposition de leurs supérieurs. Une enquête en forme de
déambulation dans une ville âpre, noire, parfois désespérée et
pourtant palpitante d'humanité. Une ville qui vous saute à la gorge
et ne vous lâche pas.
Ce
que j'en ai pensé :
Un
drôle d'inspecteur ce Mc Coy !
Flirtant
avec la pègre écossaise, amoureux d'une pute camée, mais réglo,
même si la bière l'hydrate plus que l'eau et que la bagarre ne lui
fait pas peur ! Et puis, il traîne un passé lourd, des trucs qu'il
n'a pas trop envie de raconter (sa mère en asile psy, son père
alcoolo et lui dans un orphelinat où il s'est fait tripoter par les
curés).
Ça
ne l'empêche pas d'être un bon flic, de ceux qui ne laissent pas
passer les dérives des richards pleins de morgue !
J'ai
adoré ce polar ! J'ai adoré l'ambiance glauque de ce Glasgow en
pleine sinistrose au début des années 1970 ! Chantiers navals en
grève, attentats de l'IRA en Angleterre, rancœurs larvées, petits
caïds qui veulent encadrer le commerce de la brune, clandés et
partouzes de la "haute" pleine de perversion.
Et
pourtant, pas de clichés dans ce roman ! On pourrait presque
en faire un polar qui se déroulerait aujourd'hui tant rien ne parait
avoir changé, omerta, puissance, complicités.
La
narration est bien menée, et le polar devient très rapidement
addictif : je l'ai lu très vite, enthousiasmée par les personnages,
leurs psychoses, leurs dérives et l'atmosphère bien restituée !
Pour
tout dire, j'aimerais bien retrouver ce "poulet" un peu
borderline dans d'autres enquêtes !!
Merci
aux Editions Rivages et à Hind de garnir ma boîte aux lettres de
polars d'aussi bonne qualité !
Oui, vraiment de la bonne came.Alan Parks a l'intention d' écrire une histoire de la criminalité à Glasgow en 12 volumes,on ne peut que l'encourager.
RépondreSupprimeralors, oui, je signe pour les 11 prochains tomes ! c'était excellent !!
RépondreSupprimerPour cette ambiance écossaise poisseuse je suis partant !
RépondreSupprimerTu peux foncer ! c'est très bon !!
SupprimerCe commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
RépondreSupprimerVirginie, je pense que tu peux suppprimer le commentaire d'Adelaine ... je note le polar !
RépondreSupprimerMDR !! assez cocasse en même temps non ?
SupprimerPour moi aussi, c'est noté! Merci!
RépondreSupprimerBonne lecture ;o)
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