La disparition de Stephanie Mailer - Joël DICKER

Editions de Fallois
Parution : 7 mars 2018
640 pages


Ce qu'en dit l'éditeur :

30 juillet 1994. Orphea, petite station balnéaire tranquille des Hamptons dans l’État de New York, est bouleversée par un effroyable fait divers: le maire de la ville et sa famille sont assassinés chez eux, ainsi qu’une passante, témoin des meurtres.
L’enquête, confiée à la police d’État, est menée par un duo de jeunes policiers, Jesse Rosenberg et Derek Scott. Ambitieux et tenaces, ils parviendront à confondre le meurtrier, solides preuves à l’appui, ce qui leur vaudra les louanges de leur hiérarchie et même une décoration.

Mais vingt ans plus tard, au début de l’été 2014, une journaliste du nom de Stephanie Mailer affirme à Jesse qu’il s’est trompé de coupable à l’époque.

Avant de disparaitre à son tour dans des conditions mystérieuses.

Ce que j'en ai pensé :

Pas de Marcus Goldman, cette fois ! Mais deux flics liés par un drame, Rosenberg et Scott qui n'ont pu empêcher la mort de Natacha, la fiancée du premier quand, dans le but d'interpeller le suspect n°1 du meurtre du maire d'Orphea, ils ont vu la voiture de police basculer dans la rivière.

Stéphanie Mailer, la journaliste qui enquête sur l'assassinat du maire 20 ans plus tard, disparait à son tour. Rosenberg, à quelques jours de la retraite, reprend du service.

Je ne me suis pas ennuyée une seconde, j'ai même trouvé cet opus meilleur que La vérité sur l'affaire Harry Québert et Le livre des Baltimore
L'alternance des points de vue et des époques peut sembler parfois déroutant mais l'ensemble est bien mené et ne perd pas son lecteur !

Par contre, je suis plus circonspecte sur le style que je ne trouve pas à la hauteur de ce qu'aurait pu promettre l'intrigue, il y a des longueurs et ça m'a souvent énervée, voire ennuyée, même si l'impression globale est correcte.

Ceci dit, ce n'est pas un polar, ce qui permet d'excuser quelques poncifs du genre et de passer un bon moment !

4 commentaires:

  1. J'ai lu quelques pages en librairie et je me demande comment une écriture aussi pauvre et des dialogues dignes d'un soap mal doublé peuvent attirer autant de lecteurs. Sans doute ce coté page turner, vite lu, vite digéré, vite oublié...

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    1. C'est en substance ce que j'ai pensé, ça se lit vite et bien, mais le style fait défaut...

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  2. j'ai été emballée par la présentation de Busnel à LGL et pourtant je n'avais pas été une grande fan de son 1er roman mais je crois que je vais laisser tomber l'idée de le lire...

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    1. Il n'est pas mauvais, ça se lit rapidement, mais ce n'est pas un indispensable ! à toi de voir ;o)

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